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Les briseurs de grève, le parlement et les bourgeois

Publié le 01 février 2011 par Hugo Jolly

Les briseurs de grève, le parlement et les bourgeois

 Deux ans de lock-out au Journal de Montréal. Malgré cela le journal continue à distribuer les exemplaires et à faire de la sous-traitance avec l’agence QMI qui travaille a distance et qui signe avec le nom de l’agence. Ainsi ces mesures de détournement de la loi anti-scab contreviennent directement avec l’essence même du problème. Mais cette loi crée en 1977 commence à être désuet et doit être revue avec la réalité d’aujourd’hui soit les technologies tels l’internet, les téléphones céllulaires et le télétravail.

Une commission parlementaire a été crée pour reconsidérer la chose, cette commission a vue le jour à la demande d’Amir Khadir qui s’est fait enlevé son droit de parole. Ce droit de parole doit être voté par les parlementaire assistant à la commission, or les libéraux et les péquistes s’y sont opposés. Amir Khadir est-il rendu trop gênant pour la bourgeoisie? A-t-il posé des questions trop pointus et ambarrassantes pour l’ancien PDG de la caisse de dépôt Henri-Paul Rousseau? L’empreur Pierre-Karl Péladeau ne fera donc pas face à l’adversaire parlementaire le plus redoutable et saura ainsi se sauvé la face devant une voie démocratiquement élu. Ayant manifesté l’intérêt de mettre son grain de sel, le conseil du patronat participera à la commission. Nous voyons donc ici que la classe politique censure l’opinion de la gauche au parlement pour des enjeux qui visiblement, les dérangent.

Quand nous parlons des travailleurs et surtout de leurs droits la bourgeoisie fait tout en leur possible pour gagner peu importe les moyens utilisés et la façon d’utiliser ces derniers. Ici nous avons droit à une censure anti-démocratique même si ce sont les parlemantaires qui ont voté, les gens ont le droit de savoir et d’entendre tous les points de vue des élus. Les commissions parlementaires devrait être ouvertes à tous et pour tous, surtout dans le cas présent ou Amir Khadir vit dans le compté ou le journal est produit il est d’autant plus concerné.

Ce bris de droit démocratique ne démontre que le parti pris des deux grands partis dans cette affaire soit celui du patronat! Regardez bien ce qui va en sortir une annulation toute simple ou une coupe dans la loi contre les briseurs de grève qui servira encore une fois ceux qui fond des profits toujours de plus en plus gros et qui coupent toujours de plus en plus dans les droits des travailleurs et travailleuses.

Certes cette loi doit être révisée et changé, mais dans le sens de la loi soit en prenant en considération le droit des travailleurs et non celui des entreprises qui osent se comparer au autres provinces, particulièrement à l’Ontario. Nous avons un pas de plus qu’eux avec cette loi, qui eux n’en on pas du tout et nous devons le garder! Cette bataille est celle de tous les travailleurs et travailleuses du Québec et les élus nous démontrent encore leur mauvaise foi.

Quand nous parlons des travailleurs et surtout de leurs droits la bourgeoisie fait tout en leur possible pour gagner peu importe les moyens utilisés et la façon d’utiliser ces derniers. Ici nous avons droit à une censure anti-démocratique même si ce sont les parlemantaires qui ont voté, les gens ont le droit de savoir et d’entendre tous les points de vue des élus. Les commissions parlementaires devrait être ouvertes à tous et pour tous, surtout dans le cas présent ou Amir Khadir vit dans le compté ou le journal est produit il est d’autant plus concerné.



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