L’apprentissage précoce d’une langue en milieu scolaire, y compris dès la maternelle, ne garantit en rien sa maîtrise ultérieure dans les conditions d’enseignement actuelles, ont estimé chercheurs et spécialistes des langues à l’école, mercredi au salon Expolangues à Paris.
Ces spécialistes intervenaient lors d’une table ronde consacrée aux « langues vivantes en primaire », une dizaine de jours après que le ministre de l’Education nationale Luc Chatel eut annoncé vouloir « réinventer l’apprentissage de l’anglais », notamment grâce à un « apprentissage précoce » dès trois ans.
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