Azid Miled
Ah, Aziz Miled, l’homme providentiel qu’on croise comme par hasard sur le tarmac d’un aéroport ! La défense de Michèle-Ailée-Marie, hier, sur le plateau de Canal+, au Grand Journal, m’a laissé sans voix. Les largesses du richissime tunisien, ami de longue date soit disant, envers la ministre française des Affaires étrangères françaises ne sont pas innocentes. Ailée-Marie a beau dire que la fortune de son ami s’est faite avant l’arrivée au pouvoir de Ben Ali, sa défense ne tient pas.
Hier, chez Michel Denisot dont la servilité journalistique criarde ne fait plus aucun doute, Ailée-Marie a attesté, la main sur le coeur, que sa famille et celle d’Aziz Miled s’auto-invitent. Mais, comment se fait-il qu’elle se soit retrouvée en Tunisie sans signaler à son ami son arrivée ? Question à mille dollar. C’est là le mensonge abyssal qu’aucun journaliste n’a pu déceler. Vous parlez du hasard de l’aéroport ?
Aziz Miled serait donc un self made man. Nous n’en doutons pas mais, de nous dire que le croisement ou la rencontre sur le tarmac de l’aéroport de Tunis est un foutage de gueule. Aziz Miled, plus de 70 ans aujourd’hui, s’est donc fait tout seul, ayant débuté semble-t-il au bas de l’échelle mais, ça ne change rien. Toujours est-il que le propriétaire de Nouvelair attendait bel et bien la famille Ailée-Marie.
Maintenant, nous dire que l’homme d’affaires a été spolié par le clan Ben Ali, parce que le crépuscule de l’ancien président est là, c’est aussi cynique qu’hypocrite. N’oublions pas qu’elle proposait il y a encore quelque temps, d’aider le dictateur. Ces gens se moquent vraiment de nous.