ATTAQUE. J'ai parfois l'impression que, aujourd'hui, l'Église russe
fonctionne un peu comme une école primaire.
Les
distinctions pour le clergé ne datent pas d'aujourd'hui. Les diacres
reçoivent en effet un
double orarion, puis deviennent (peuvent devenir) protodiacre ou
archidiacre, puis reçoivent la kamilavka
; pour les prêtres il existe une panoplie de onze distinctions (depuis le
nabedrennik jusqu'au titre de protopresbytre) ;
pour les évêques — cinq ou six distinctions depuis le titre d'archevêque
jusqu'au primikiri (l'évêque est précédé d'un
cierge lors des processions).
En plus de tout cela, l'Église russe du XXe siècle a inventé une vingtaine
d'ordres et médailles pour récompenser clergé et laïcs.
Mais ce n'est pas tout, les évêques peuvent aussi recevoir officiellement du
patriarche russe des panaghia-souvenirs
(памятные панагии). Ces panaghia peuvent être décernées à l'occasion
d'un événement et sont alors distribuées à tous les évêques, mais elles peuvent
aussi être individuelles.
Les cérémonies du 2e anniversaire de pontificat (expression
du protodiacre Andrey Kouraïev) de l'actuel patriarche de Russie, qui ont eu
lieu le 1er février dernier, ont été l'occasion d'une riche distribution de
prix. Je veux dire : d'archevêchat, d'ordres et de panaghia-souvenir.
Liste dans la suite du billet ou i c i (en
russe).
Quatre évêques de l'ÉORHF ont été «récompensés», dont deux de notre diocèse —
que nous félicitons à cette occasion.
CHUTE (nous sommes des artisans et non des artistes...). L'Église
des temps apostoliques fonctionnait de façon plus adulte, il me semble.