Mystère du premier mai : Les révisionnistes et Mao

Le dogmatisme et le révisionnisme vont tous deux à l'encontre du marxisme. Nier les principes fondamentaux du marxisme et nier sa vérité universelle, c'est du révisionnisme. Le révisionnisme est une forme de l'idéologie bourgeoise. Les révisionnistes effacent la différence entre le socialisme et le capitalisme, entre la dictature du prolétariat et celle de la bourgeoisie.

Dans les circonstances présentes, le révisionnisme est encore plus nuisible que le dogmatisme. Le révisionnisme est un courant idéologique bourgeois. Les révisionnistes (...) approuvent le marxisme du bout des lèvres et attaquent eux aussi le «dogmatisme». Mais leurs attaques visent en fait la substance même du marxisme.

Il y a encore un certain nombre de gens qui mènent la lutte contre la classe ouvrière. Dans cette lutte, les révisionnistes sont leurs meilleurs adjoints.

Citations extraites du Petit Livre Rouge de Mao [wiki] : Intervention à la Conférence nationale du Parti communiste chinois sur le Travail de Propagande (12 mars I957) et De la juste solution des contradictions au sein du peuple (27 février 1957).

En ce qui concerne la révision du serment du 5/72 : Pas pour 1.000 vies ou 10.000 mondes

Les révisionnistes sont des traitres. Ils ont prêté serment mais n'ont pas tenu parole, ils ont regardé en arrière et sont passé à l'ennemi : leurs maîtres Pélagiens. Ils connaissent le Grand Dessein, le Serment et l'Agenda. Ils connaissent certaines clés de l'énigme :

« Ils sont pleinement au courant d'au moins 60% des corrélations internes. Ils sont aussi ontologiquement maléfiques et doivent être considérés au delà du premier et du second niveau. Il ne vous est pas utile d'en savoir plus, tout brave homme que vous soyez, cela pourrait vous faire fuir du projet. »

En ce qui concerne les révisionnistes, Même l'Enfer les rejette... 14/09/87

Luc 9:62 : « Jésus lui répondit: Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu. »

Je m'étonnais de voir Mao côtoyer Calvin ou Luther, de lire Lenine après Cervantes ou Boehme... Cela ne correspondait pas à ma grille de lecture : Un communiste était forcément l'ennemi d'un chrétien, d'un croyant.

Puis au détour d'un reportage d'Arte sur la Corée du Nord, le journaliste a lâché ce mot pour décrire ce qu'il ressentait : Un couvent! Cela semble corroborer cette citation d'une page du Mystère (de mémoire) : Le plus grand don de Staline à la nation Russe à été d'apporter le silence à un pays qui parlait littéralement trop! 

Puis à la lecture de Quai d'Orsay de Blain, je suis tombé sur cette citation de Mao, que je n'ai pas retrouvé dans l'édition en ligne, sans doute cela n'apparait-il que dans la préface de l'édition originale, c'est pourquoi il se donne la peine de le préciser... (ça sent le mystère, là, un peu, quand-même...)

«Un petit nombre d'homme très déterminé peut changer le cours des choses !»

image du filet