Magazine Journal intime

Nous vivons des moments graves

Publié le 05 février 2011 par Khanouf

La gendarmerie nationale selon le témoignage du ministre de l’intérieur en personne, a trouvé deux corps de deux détenus brûlés dans un poste de police à Sidi Bouzid, l’un est mort, l’autre décédera à l’hôpital. Comme le ministre l’a répété, comme nous le savons, toute personne arrêtée lui est retirée briqué, allumettes, cravate, turban, ceinture, bijoux et toute objet contendant. Il semble impossible que les agents de la police sur place auraient été derrière ce crime. Par contre les milliers déchaînés de la police politique qui a attaqué le ministre actuel dans son bureau, qui sont –pour certains- dispersés dans la nature et armés pourrait être à l’origine de ce forfait. Alors où sont-ils ? Terrés chez mon voisin ? Dans la maison d’en face fermée les trois quart de l’année ? Dans les fermes abandonnées ? Qui est encore en contacte avec eux ? Qui les approvisionnent pour qu’ils restent propres et ne meurent pas de faim ? Le ministère de l’intérieur a la liste complète de ces gens là, peut-il venir dire à la télé combien parmi eux sont introuvables donc suspect et courent dans la nature ? A-t-il pris les décisions qu’il faudrait prendre pour les trouver, les neutraliser? Peut-il nous parler des membres de la redoutable garde présidentielle, ses tuées, ses capturées… ?

Les questions sont nombreuses et les inquiétudes aussi. Dimanche prochain à Bizerte verra la constitution du front du 14/01 pour la sauvegarde de la révolution, une initiative qui a été au coeur des discussions de ces derniers jours mais et qui aura à poser ces questions aussi.

Nous vivons des moments peut être graves, mais historiques et très important pour, pas seulement le petit pays qui est la Tunisie mais pour beaucoup plus, énormément plus.


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