Win

N’oublions pas où nous sommes…

Nous faisons de notre mieux.

Du mieux que nous pouvons.

Nous n'avons rien promis : nous essayons d'être humains avant tout. Nous n'avons jamais dit : "nous serons les meilleurs, nous serons les plus justes". Il est bien assez difficile comme cela d'être ce que nous sommes et indéfiniment sans pour autant se donner des objectifs inatteignables _ jusqu'à ce que quelqu'un, un jour, décide de notre fin.

Nous tâchons d'être bons, d'être stables : c'est déjà beaucoup pour qu'un peu on nous juge.

Quelque part, quelqu'un, où ? qui ?

N'oublions pas d'où nous venons et d'où nous partons.

Nous partons de loin. On nous a laissé notre libre arbitre : c'est comme si on donnait un gant de toilette et du parfum à un cochon _ et les grosses ficelles, nous les tirons aussi bien que nous ne sommes en rien pantins, faut arrêter de nous plaindre.

Nous n'avons que les prétentions de nos moyens, il faut cesser de se la raconter.

Nous devrions être nous-mêmes pour nous-mêmes.

Cela devrait nous suffire.

Cela devrait Lui suffire aussi.

Jusqu'à ce que nous rendions des compte à qui de droit teinté de religion.

Nous sommes des ouailles. 

Nous sommes des grenouilles de bénitier dont on aurait coupé les cuisses.