Le Parlement vient d’adopter la Loi de finances pour 2011. Sa lecture reste un exercice des plus difficiles, mêlant endurance et résistance. Pour en saisir toute la substantifique moelle, il faut non seulement être sportif et disposer d’un cursus universitaire long comme le bottin, mais aussi résister au sommeil. Pour ma part, armé de mon Bac+0, donc avec un sérieux handicap, il a réussi à m’endormir plus rapidement qu’une cuillère de sirop antitussif.
Et pourtant, il y a bien des choses à apprendre dans ce charabia juridique, notamment que l’imposition des petites gens va encore augmenter. Peut-être un jour, je reviendrai sur ce point. Pour l’heure, je vais m’abstenir, car si je devais écrire quelque chose pour chaque promesse électorale non tenue, j’y passerais toutes mes nuits et mes jours, jusqu’à en perdre l’usage de la main…
La mesure a le mérite d’être limpide. C’est un parfait contrepet (pied…
Les producteurs bio ne roulent pas sur l’or. Une reconversion coûte cher, très cher. Les prix, les rendements, le travail, tout est plus difficile, un vrai parcours de combattant, une réelle épreuve de volonté. J’en sais quelque chose pour les cotoyer toutes les semaines, sur les points de distribution de paniers de fruits et légumes en circuit court. Que des produits de ferme, pas de l’industrie, élaborés avec conscience et respect de la nature. Malheureusement, dans ce domaine comme dans bien d’autres, on applique le filtre libéral en vigueur : on coupe les ailes aux petits, on subventionne grassement les gros (10 milliards pour les céréaliers).
Et là, on est très clairement dans le travailler plus, pour gagner moins…