Yes, I did it. Oser publier ce titre pourri, je veux dire.
C’est un nouveau concept, un titre qui n’a rien à voir avec le schmilblick. Et encore, vous avez échappé à "blanc c'est blanc" (à prononcer sur la musique originale, d'un air inspiré, las et intense et d'une voix légèrement chevrotante, puissante mais brisée par l'émotion) (si vous ne voyez pas comment faire, vous copiez Johnny Halliday chantant Oh Marie).
En effet, rien de gore dans ce petit week-end entre pote, si l’on excepte les 3 tampons usagés qui coinçaient le sanibroyeur (mais on les a pas vus, c’est le proprio qui s’est chargé du nettoyage).
4 jours à s’empiffrer.
13 heures dans la voiture.
3 jours et demi à descendre, monter, descendre, déchausser, rechausser, avoir froid, avoir chaud, rire, avoir peur, prendre de la vitesse, glisser, perdre le contrôle, le reprendre, raconter des bêtises sur les télésièges, voir du blanc, du bleu, du blanc, sentir ses cuisses faiblir, tenir quand même, s’arrêter, ouvrir grand les yeux, regarder, regarder, regarder.
4 soirs à vouloir faire la fête, ne pas tenir, se coucher tôt, écouter les autres ronfler, poser son livre au bout d’une page, avoir mal aux mollets, dormir.
8 amis à retrouver ou à découvrir, peu de temps pour le faire, se réjouir d’être juste là.
2 douches à partager.
1 seule table pour nous réunir.
Oublier le reste.
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