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Nucléaire : l'irradiation cause la diminution de la taille du cerveau

Publié le 08 février 2011 par Jcr3

Les oiseaux, aujourd'hui, et demain... Je me demandais si avec cinq pourcent de cerveau d'un individu normal en moins on obtenait un bon supporter de sport, un bon fan de pop music, une bonne fashion victim, un saorkozyste ou un bon journaliste...

Finalement, un bon citoyen !

 

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Photo Gérard Colombat, site Bible et Nombres

Les jeunes oiseaux vivant sur le site de l'accident nucléaire de Tchernobyl ont un cerveau, en moyenne, 5% plus petit que leur congénères, un effet directement lié au rayonnement radioactif.

Après une étude sur 550 spécimens de 48 espèces différentes, les chercheurs Français, Norvégiens et Américains, ont remarqué que leur cerveau était significativement plus petit, ce qui est supposé entrainer une diminution des capacités cognitives.

Après l'explosion, en avril 1986, du réacteur n°4 de la centrale Lenine, de Tchernobyl, une zone d'exclusion a été mise en place autour du site de l'accident. Le recensement de la faune, a révélé une baisse du nombre des mammifères et de la diversité chez les insectes.

Les huit sites forestiers à l'intérieur de la zone d'exclusion, étudiés par les scientifiques, ont tous connu une diminution du nombre des grands animaux et des petits invertébrés et les oiseaux présentent un cerveau en moyenne 5% plus petit que celui des oiseaux non exposés. L'effet est particulièrement prononcé chez les jeunes, en particulier ceux de moins de un an.

Cela suggère que de nombreux embryons n'ont pas survécus. Certains oiseaux sont en mesure de modifier la taille de certains de leurs organes, pour surmonter des périodes de crise, comme les oiseaux migrateurs, mais le cerveau est le dernier organe à être sacrifié de cette manière, assurent les chercheurs. Le rayonnement pourrait avoir un effet encore plus prononcé sur d'autres organes.

Des niveaux élevés d'irradiation provoquent chez les animaux, un stress oxydatif, qui les pousse à utiliser les antioxydants de leur corps – substances chimiques naturelles contenues dans leur régime alimentaire. Les oiseaux avec des plumes rouges, jaunes et oranges, ceux qui couvent les œufs les plus gros et ceux qui migrent le plus loin, ont été touchés en premier par les radiations, probablement parce qu’ils ont épuisé leurs antioxydant plus rapidement.

Alternativement, les rayonnements pourraient provoquer des "erreurs" dans la façon dont le cerveau se développe. Toutefois, si tel était le cas, les scientifiques s'attendent à trouver d'autres changements marqués dans la taille et la forme des organes des oiseaux.

Une autre possibilité est que les oiseaux seraient victimes de la raréfaction des invertébrés dont ils se nourrissent. Mais les scientifiques ne connaissent pas d'autres cas de diminution du cerveau d'animal sauvage par manque de nourriture...

BBC et News-Environnement


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