Magazine Journal intime
Bon plan : du surfwear dans les boutiques dégriffées de Lyon
Publié le 08 février 2011 par UnefillealyonJe parle peu de fringues ici.
Tout simplement parce que d'autres filles qui font ça très bien : à grands renforts de photos où les genoux sont rentrés en dedans ("C'est pour qu'on voit bien les chaussures !" Aaaahhhh), où les regards sont tournés vers le côté ("Qui me parle ?") et où les moues sont langoureuses (ou ridicules, au choix...).
Ces nanas qui se mettent en scène me laissent toujours, au mieux : assez perplexe ; au pire : morte de rire. J'avoue, je suis un eu méchante car c'est pas bien de se moquer. Surtout quand on y connait rien de rien en mode.
Pour tout vous dire, côté style, j'ai pas tellement évolué depuis le lycée. J'oscille toujours entre deux looks :
* Le look "Je reviens de la plage" : jean brut, marinière traditionnelle (pas les machins à sequins) tee-shirts funky, cotonnades (tuniques vaporeuses, chemises à carreaux, robes de plages), sweats à capuche, baskets colorées.Marques : Roxy, Quicksilver, Rip-Curl, Billabong, O'Neill, Kanabeach. Ouai, je sais : à presque 30 piges, c'est presque pathétique. Mais je précise que je suis une vraie passionnée de l'océan et des sports nautiques, on peut donc dire que ça fait partie de ma culture... Ahem.
* Le look "Je vais à un concert de rock" : jean brut, boots en cuir, perfecto, tee-shirt à tête de mort ou à clous.Sans marque spécifique. Bien que Levi's, Harley Davidson et Doc Marten's restent des valeurs sûres.
Là aussi, pour écouter essentiellement du rock depuis l'adolescence et pour avoir écumé les divers festivals de France et de Gelbique, on peut dire que ça fait partie de ma culture...
Grâce à Kate Moss, ce look est un peu plus à la mode aujourd'hui qu'il y a quelques années.
Parfois ça m'arrange : je peux trouver des tee-shirts rock sympas chez Pimkie et je ne me fais plus traiter de "Hell's Angel" ou de "Johnny" dès que je sors le perfecto.
Parfois ça m'arrange moins : toutes ces minettes n'ont vraiment aucune personnalité à toutes se balader avec le même perfecto en plastique ? On va finir par me mettre dans le même panier...
* Des fois, ça m'arrive de mixer les deux :- robe de plage en coton, veste en jean et boots en cuir = chanteuse de country. Appelez-moi Dolly. - fut en cuir et chemise en coton = Grease. Appelez-moi Olivia.
Des fois aussi, j'achète des trucs un peu plus "habillés" pour le taf : principalement du Cop Copine en dégriffé.
Bref : je ne suis pas une blogueuse mode et je ne dépense pas des milliers en fringues vu que je ne suis pas les "tendances".Bien que depuis quelques saisons, avec le retour en force des bottes motardes, des perfectos et des chemises à carreaux, j'avoue que j'ai enfin pu renouveler un peu ma garde-robe...
Et bien, chose rare, aujourd'hui était un grand jour : j'ai profité du beau temps pour aller faire le tour des boutiques dégriffées que j'affectionne tant.
Et j'ai dépensé plus de 80 euros en fringues !
Et pour 80 euros, on peut dire que j'en ai eu pour mon argent :
- Une robe en jean (un peu moins de 30 euros) et un tee-shirt (un peu moins de 15 euros) chez Mistigrif cours Lafayette. Le tout en Roxy.Un gros arrivage de la marque venait d'être installé sur un portant avec de très nombreux tee-shirts, débardeurs et top, quelques robes et quelques jeans.
- Un slim gris, un sweat noir et une tunique en coton O'Neill à la boutique Stock du cours Vitton. Le tout pour moins de 35 euros grâce à la dernière démarque "-50% + -20%" sur presque tout le rayon femme. A noter également : un gros arrivage de fringues Cop Copine en printemps-été : chemises et tops à 40 euros, robes à 50 euros. (Oui, j'ai failli craquer. Mais non, je suis restée forte !).
Enjoy :)
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