Pour l’exercice réel de l’autorité parentale

Des gosses déchaînés et par dizaines ont été vus hier hurler, de leurs petites voix d’enfants de onze et de douze ans « dégage, dégage ». Quand il leur a été demandé qui voulez-vous voir dégager, ils n’ont su que répondre ! Et si des lycéens, plus âgés certes, ont manifesté dans la matinée à Bizerte joignant leurs voix à celle de leurs aînés en appelant en parfaite connaissance de cause au départ du gouverneur issu des rangs du RCD, des enseignants ont affirmé être en mesure de prouver des choses gravissimes, que de l’argent a été distribué à quelques uns des mômes de l’après midi, pour aller entraîner d’autres établissements dans ce mouvement de trouble. De là à désigner les miliciens dépités du RCD il n’y a en toute logique qu’un pas facile à faire. La tombée de la dictature n’est pas le synonyme de la disparition de l’autorité parentale, alors il est urgent de voir les parents prendre leur responsabilité pour aider et contribuer à faire entrer les choses dans l’ordre. Il incombe aussi, aux citoyens patriotes de dresser des listes des agitateurs connus par le passé à élire domicile dans les cellules du parti de la dictature  et des cadres locaux du RCD dans chaque région afin de les neutraliser et les empêcher définitivement de nuire, non pas en s’attaquant à « leur bien »  ou à leur intégrité physique  mais en exigeant tout simplement d’eux de rester chez eux et de ne plus se pavaner en ville comme ils sont entrain de le faire à visage découvert comme par défi. Ce n’est pas la chasse aux sorcières mais une tentative d’essayer d’arriver au calme en attendant de voire les choses se rétablir pour commencer à demander des comptes à cette clique de pilleurs et de magouilleurs…