veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, prendre le temps de lire le descriptif, merci.
Le son de cloche...
Vous les entendez parler? Non? Ouvrez grands vos yeux et portez une écoute particulière aux voix discrètes, dans les coulisses. L'audacieuse Evelyne Martin placotait derrière mon dos, à mon insu. Non qu'il y avait des choses hideuses qu'elle racontait sur moi. Elle vantait mes mérites, mes honneurs, elle tentait le tout pour le tout afin que nous soyons de vraies amies, mesdames et messieurs.
Le téléphone, à la maison, avait boucané par ces inépuisables appels de ces gens non assouvis de curiosité et de demandes spéciales. De demandes spéciales, vous direz? À quel sujet? Comprenez que l'article dans le magazine 7 jours, a certes, déclenché chez certaines personnes, le renouement entre la vie et la mort. On me demandait de sauver des vies.
Oui,... sauver des vies. Qui suis-je pour sauver une personne de la mort? Je l'ai fait... l'ai-je fait parce que je savais que je le pouvais? L'ai-je fait parce que les signes, le temps, tout se liait? L'ai-je fait parce que... il y eut l'appel? Et cet appel, mesdames et messieurs, ne vient pas d'un quelconque appareil physique et terrestre. Il vient de la source, la lumière. Quoique vous en pensiez... et quoique vous pensiez de mes écrits, de ces écrits, je suis donc je pense.
Lundi et mardi, deux jours consécutifs avec l'émission d'Humour. Tels étaient les commandements du boss. Et pour alléger les circonstances toujours tendues chez moi, le boss, Pierre Karl Péladeau, avait, avec grâce, réduit mon chèque de paye de semaine pour dédommager le bureau de mademoiselle Martin. Vous vous rappelez? Le champs de bataille? Son îlot saccagé? L'auteure en était sans contredit, moi. (vous n'avez pas lu mon saut d'humeur à ce sujet...)?
Mardi 8 février 2011, heure 16:44
Des commentaires? Il ne faut pas vous en priver, c'est fait pour cela.
Pour les besoins de la cause, l'émission D'Humour sera traduite en français.
Nous arrivions à la fin de l'émission, et j'avais réservé une superbe de belle surprise pour les téléspectateurs, les auditeurs et les lecteurs. L'invité était de passage à Montréal, et... prêt?
Vous devinez? Une des Beautés Désespérées! C'est sensationnel!
snorounanne - C'est un très très grand plaisir de vous accueillir dans nos studios de TVA, madame Cross.
Marcia Cross - Il en est de même pour moi, soyez rassurée.
snorounanne - Mesdames et messieurs, vous l'avez reconnue, voici, Marcia Anne Cross. Bonjour Marcia Anne! Vous pétillez de santé. Et je ne peux passer à côté, vous avez un coquet chapeau.
Marcia Cross - Bien merci. Et je suis très enthousiasmée de venir à votre émission et de voir, de mes yeux, Snorounanne d'Humour. Je ne vous... pardonnez-moi si je vous offense mais cela n'en est pas une... je ne vous imaginais pas aussi... autant... femme! Ma foi, il faut que je le dise comme je le sens.
snorounanne - Ah bon... vous... vous vous attendiez à quoi?
Marcia Cross - Ne le prenez pas mal. Je m'attendais à voir une butche, voilà.
snorounanne - Oh... oh non! Je porte ce complet pour homme, cet habit, ce costume pour défier... parce que vous savez, il m'arrive de vouloir m'amuser devant les caméras et de démontrer à un certain monsieur Mongrain que je suis aussi drôle que malcommode (petit clin d'oeil)
Marcia Cross - Ma foi, vous n'avez pas à vous justifier snorounanne. Vous êtes une très belle femme qui sait porter un si beau complet pour homme. (clin d'oeil)
snorounanne - Merci. Marcia Anne?
Marcia Anne - Vous aimez mon prénom, on dirait.
snorounanne - N'est-ce pas que toutes les Anne, on les aime?
Marcia Anne - (beau sourire) Je vous répondrai avec affirmation.
snorounanne - Née Marcia Anne Cross le 25 mars 1962 à Marlborough dans le Massachusetts aux États-Unis, vous êtes une comédienne américaine, notamment connue pour vos rôles dans Place Melrose et Beautés Désespérées.
Marcia Cross - Jusqu'ici, vos attestations sont véridiques.
snorounanne - Vous aurez d'ici peu... 49 ans, le mois prochain.
Marcia Cross - On ne peut rien vous cacher.
snorounanne - Enfant, vous désiriez déjà devenir actrice et vous vous dirigiez très vite vers la comédie. En 1980... j'ai tout mémorisé et au cas où... j'ai mes notes, ici, sur le pupître. Vous étiez diplômée de la Juilliard School de New York.
Marcia Cross - (me regardant fixement) On vous a déjà dit que vous aviez de beaux yeux. Ils sont bleus? Ou sont-ils pers? J'essaie depuis tantôt de les juger.
snorounanne - Ils sont pers. Mais plus jeune, ils étaient verts. Ils ont catholiquement changé de couleur.
Marcia Cross - Pardon, veuillez m'excuser. Je vous ai interrompue. Que je suis maladroite...
snorounanne - Ce n'est rien. Votre carrière a démarré en 1984 et vous êtes apparue dans de nombreuses séries télévisées et films. Dont la plus populaire, Beautés Désespérées.
Marcia Cross - Ici à Montréal, on la diffuse, n'est-ce pas?
snorounanne - À travers toute la province de Québec et du Canada, ma chère.
Marcia Cross - Alors, vous en êtes à quelle saison, ici au Québec?
snorounanne - Sixième saison version française mais elle ne sera qu'en vigueur que le mois prochain, en vente... m'enfin, je parle, bien entendu, du dvd. La saison 6, la série télévisée a joué. J'achète les dvd, j'en ai fait cadeau à ma mère... les 4 premières saison sur dvd et la saison 5, ç'a été son cadeau de Noël en 2009. Et, et, et j'ai opté pour lui acheter la saison 6 comme... comme cadeau de Noël 2010 mais... il n'était pas encore disponible. Soit dit en passant, ma mère trouve cette série très bien faite et vous trouve toutes plus folles les unes que les autres... j'ai l'air de trop parlé... je m'arrête.
Marcia Cross - Non, allons. On voit tout de suite que vous aimez beaucoup votre mère. Et que c'est une charmante visionneuse des séries Beautés Désespérées.
snorounanne - Je le suis aussi! J'adore.
Marcia Cross - Je remarque... si je suis indiscrète, faites-le moi savoir, je vous en prie. Je remarque que vous portez la bague,...
snorounanne - Oui. Ça n'échappe pas à qui le veut. (air songeur) Mais dites... vous êtes vous aussi au courant de mes amours? Suit-on mes péripéties aux États-Unis?
Marcia Cross - J'ai... malgré moi, fait ma toute petite enquête. (grand sourire)
snorounanne - On continue? (jetant un oeil sur les notes) En 1993, votre compagnon, l'acteur Richard Jordan, mourait soudainement d'une tumeur au cerveau. Vous êtes restée ensuite longtemps seule, vous deviez démentir des rumeurs d'homosexualité à la télévision. Vous aviez senti le besoin de vous justifier au publique?
Marcia Cross - Ça devenait de plus en plus dérangeant... tous ces... quand dira-t-on, ces divers commentaires, diverses réflexions des gens. Je l'ai fait pour mieux me sentir et mettre ces choses au clair.
snorounanne - Je comprends. Puis... en 1997, après avoir joué cinq ans dans la série Place Melrose, vous décidiez de ne pas renouveler votre contrat et d'étudier afin d'obtenir un diplôme en psychologie, Master's Degree, à l'Université d'Antioch en Californie, tout en continuant à apparaître ponctuellement dans des séries télévisées.
Marcia Cross - Effectivement, je voulais passer à autre chose. Toutefois, en gardant ce contact me tenant à coeur avec la télé.
snorounanne - Et vint le 24 juin 2006, alors âgée de 44 ans, vous épousiez Tom Mahoney, un courtier de 48 ans avec qui vous vous êtes fiancée en début d'année 2005. La cérémonie avait eu lieu dans une église de San Gabriel, en Californie. Le 20 février 2007, à Los Angeles, vous donniez naissance à des jumelles, Eden et Savannah. Très jolis prénoms, en passant.
- Et heureux événement à l'origine du contentieux, l'opposant au créateur de la série Beautés Désespérées, Marc Cherry. Ce dernier jugeait votre grossesse compromettante pour l'écriture des scénarios, la disponibilité sur les lieux de tournages et trop complexe pour le choix des axes, des angles de prises de vue et des focales pour vous camoufler. Or, vous vous êtes engagée à ne plus tomber enceinte durant le temps du contrat vous unissant à la série.
Marcia Cross - Une promesse solennelle... que Dieu seul en est témoin. (riant brièvement)
snorounanne - Pour les gens à la maison, nous avons une image, une photo à vous montrer. Et vous, Marcia Anne, posez vos doux yeux sur le moniteur.
C'est maman Cross et ses jumelles, Eden et Savannah.
Marcia Cross - Mes deux amours. (souriant)
snorounanne - Elles auront 4 ans d'ici 3 semaines.
Marcia Cross - Le temps passe vite.
snorounanne - C'est tout le temps que nous avions, j'aurais grandement souhaité étiré l'heure, Marcia Anne. Vous êtes immensément gentille d'avoir accepté l'invitation pour cette durée d'émission.
Marcia Cross - Déjà fini? Oh... Ça été tout un grand honneur de faire votre connaissance et d'être venue à votre émission. Je vous remercie.
snorounanne - C'est moi qui vous remercie. On s'en va aux pauses commerciales, mesdames et messieurs et un petit mot pour la fin d'ici 3 minutes. À tantôt.
Pendant les pauses commerciales, elle avait pris mes mains dans les siennes cherchant à me faire voir et comprendre que sa petite enquête personnelle concernait l'état d'âme et l'état d'être que je suis. C'était avec bon plaisir que j'apprenais sur elle, du même coup, sa perception de l'âme. Elle avait lu l'article dans le magazine 7 jours. Et me disait qu'un don de Dieu, un don du ciel ne pouvait être reconnu que par la fragilité de l'âme d'une personne atteinte. J'en suis une.
Nous nous embrassions sur les joues, elle s'en allait. Et faut-il que je vous confirme autre chose sur cette comédienne, mesdames et messieurs? Eh bien... elle non plus ne cuisine pas tant que ça, dans la vraie vie!
En tournant le coin du corridor, n'avais-je pas le désagrément d'apercevoir l'audacieuse Evelyne, échangeant de belles paroles avec une future proie? Je n'en savais rien. Je pétillais en moi encore des bulles prêtes à éclater chaque fois que je la croisais.
Pour apaiser, calmer, amoindrir ces gonflements pouvant prendre feu en moi en tout temps et ne devant pas le faire... Il fallait me contrôler... puisque... vous savez, j'ai pardonné. Encore que le fait de pardonner n'est pas oublier. Encore que j'ai de la difficulté à balancer, à faire la paix. Genny me proposait de sortir, d'aller danser, de flirter un bar où une piste de danse m'y attendrait.
Nous étions vendredi, fin d'après-midi, nous avions congé, nous étions habillées, prêtes pour sortir en ville. Et en ville, c'était Montréal.
Geneviève Dubois - Dans un bar pour femmes seulement. Il y en a?
snorounanne - Ça fait plus de deux ans presque ou peut-être pas... Quoiqu'il en soit, j'ignore s'il y a des bars pour femmes seulement. Le Cheri Loft a fermé ses portes, y a plus de deux ans.
Geneviève Dubois - On trouvera, ma chérie. Ça te fera du bien et... à moi aussi. Il y a un bout de temps que je n'ai dansé. En fait, j'ai dansé... mais dans des bars que pour femmes, j'avoue que non.
snorounanne - Ne compte pas trop pour en trouver. S'il y en avait eu un bar que pour la femme, j'aurais,...
Geneviève Dubois - On trouvera. Et... comment tu me trouves?
snorounanne - Tu es très belle, trésor. Très belle et sexy.
Irrésistiblement belle
Geneviève Dubois - Tu me dis pas ça... seulement pour me faire plaisir?
snorounanne - Non... Non, bien sûr que non. Élégante dans cette robe noire. Tu me plais et la robe me plaît.
Geneviève Dubois - On décolle tout de suite. Il y aura le trafic du vendredi soir. Je t'invite à prendre le repas dans un resto que tu n'es pas prête d'oublier.
snorounanne - Lequel?
Geneviève Dubois - Scores. Qui dit Scores dit...
snorounanne - Poulet! Oh chouette! J'adore!
Nous allions, dès cet instant, souper, manger du bon poulet. Ma poitrine de poulet... oui! Ça me manquait largement. Et dans l'heure des folies, des lumières, des musiques de club... le village gay était délirant! Nous avions trouvé un resto-bar pour femmes seulement. Épatant!
J'étais la plus belle, ce soir, pour aller danser! C'était ce que m'avait dit ma douce, sans me vanter.
À l'heure du défoulement de tout le corps!
Certaines personnes nécessiteront de rester à la maison et de se défouler devant leur téléviseur, devant leur ordinateur. Moi, par contre... il me faut sortir une fois de temps en temps, pour libérer mon corps et mon esprit.
Le jour d'après... ce samedi le 12 février, nous avions une autre sortie des plus... excitante? Je n'avais pas encore idée. C'était lorsque j'avais suggéré à Genny de faire une activité sur glace, du patin. Ça aussi, ça faisait longtemps que j'avais chaussé une paire de patin à lames.
Geneviève Dubois - C'est une belle activité de plein-air, mon amour. Et sois pas déçue si je t'annonce que c'est aujourd'hui, la réception que mes parents nous offre pour célébrer notre union. Alors... on patinera la semaine prochaine, si tu veux.
snorounanne - Et si nous la décommandions?
Geneviève Dubois - Tu veux rire là?
J'aurais adoré rire mais,... la réception était sérieuse.
snorounanne - Je plaisantais, oui. Bon... Quelle heure tes parents désirent nous voir?
Geneviève Dubois - Entre 15 et 16 heures. Ils serviront des appéritifs et des hors-d'oeuvres.
snorounanne - Qui d'autres à part tes parents, Karo, toi et moi, seront de la réception?
Geneviève Dubois - Tu crains qu'il y ait trop de monde?
snorounanne - (laissant passer un soupir) Non. Je sais pas. Peut-être bien.
Geneviève Dubois - Il n'y aura que nous quatre. Karo est chez une amie pour le week-end. C'était décidé et elle, quand elle a décidé d'une chose, rare qu'on réussisse à lui faire changer d'idée.
snorounanne - Tant mieux. Je ne serai pas forcée de jouer au XBox. Alors, parfait! Je vais voir ce que je peux me mettre comme élégance...
Geneviève Dubois - N'oublie pas, ma cocotte. C'est en robe.
snorounanne - Ah s'il te plaît, ne me le rappelle pas. (dégageant du salon pour la chambre)
Eh oui... Il y a un temps pour travailler, un temps pour s'amuser, et l'autre temps pour se contrarier l'esprit... Il était toujours imprévisible et contrariant, les sorties, chez les parents de Genny.
Samedi 12 janvier, heure 18:49:59
Tous les 4 attablés, abusions de ces bonnes choses que madame Dubois avait si bien organisé. Nous étions assis depuis les 18 heures se gargarisant la gorge avec tous ces appéritifs, ces boissons fortes, un tel vin puis un autre. Franchement, je crois avoir été portée disparue dans mes pensées en ayant trop bu.
madame Dubois - Il est vrai que vous avez un don très spécial. Ce que... ce que Genny disait. Mais... (avalant un bouchée de dinde) Mais, je n'ai pas tout compris.
monsieur Dubois - Qu'est qu'il y a à comprendre... notre... notre... belle-fille... (sourire et petit rire) je peux dire?
Geneviève Dubois - Oui papa, tu peux.
monsieur Dubois - Plein de gens sont issus de don. C'est pas nouveau.
snorounanne - (Prenant ma coupe de vin rouge) Et plein de gens en sont déchus.
madame Dubois - Qui signifie?
Geneviève Dubois - Le don que snorounanne possède,...
monsieur Dubois - Sauve des vies? C'est ça?
snorounanne - Je peux vous donner un exemple figuratif peut-être? Avant de naître... je suppose que j'étais consciente de l'ampleur de la vie qui m'attendait ici. Et je suppose que j'en étais terrifiée. Raison pour laquelle ma mère à l'accouchement devait patienter des heures, des heures... ah... je lui foutais déjà de la misère. (voyez que les effets de l'alcool m'amenait à plus élaborer, parler)
madame Dubois - Vous êtes voyante? Clairvoyante? Genny nous disait que vous parliez aux morts. Ce qui... ce qui est à mon avis, n'est rien de bien spécial. Je dirais même que... que c'en est épeurant.
monsieur Dubois - Elle a le don de sauver des vies. Karo en est une preuve. Voilà.
Geneviève Dubois - Et, et y a aussi Evelyne Martin. Cette collègue de travail, n'est-ce pas?
madame Dubois - Alors, si vous n'êtes ni voyante, ni clairvoyante, ni médium, (sur ce mot, mes yeux dérobaient les siens) comment définir ce que vous êtes? Peut-être que c'est seulement de l'intuition avancée... communiquer avec les morts, c'est du négatif. En tout cas, c'est mon avis. (replaçant sur ses genoux, la serviette de table)
Geneviève Dubois - Non... non maman, tu... tu es complètement dans le champs.
monsieur Dubois - Je peux dire que ta mère prend souvent le champs. (riant) Moi, je dis... que snorounanne, notre bru, possède un beau et grand cadeau dans son âme et qu'elle partage avec ce monde-ci. Et levons nos coupes pour leur union, leur amour à nos deux plus belles filles!
Déduisez que ma main ne se portait pas vers le haut...
Geneviève Dubois - Oh, oh... je pense que ma petite chérie a de drôles de tendances (souriant d'un air taquin)
snorounanne - (je prenais ma coupe et la levais haut la main) Désolée.
madame Dubois - Vous étiez dans votre monde spécial. Ce n'est pas grave. Mais dites? Il est fait de quoi, votre monde?
snorounanne - (tournant la coupe entre mes mains plusieurs fois) Qui vous dit que c'est mon monde? (déposant la coupe sur la table et jetant un oeil sur Genny)
Geneviève Dubois - Maman, tu as lu, toi aussi, le magazine,...
monsieur Dubois - Vous trouvez pas qu'il manque de musique à ce soigneux repas?
maman Dubois - Oui, je l'ai lu. Mais... encore là, je n'ai pas compris certains points. Et, il semble que ta belle chérie refuse de donner des explications, d'éclairçir mes points d'interrogations,...
snorounanne - Je... (me levant de table) je dois aller à la salle de bain, excusez-moi.
monsieur Dubois - Mais allez, ma chère.
Une fois à l'intérieur de la salle de bain, je me mordais les lèvres de ne pas avoir eu l'audace de lui répondre de manière narquoise. Pourquoi faut-il expliquer tout sur tout? Quand on voit une personne qui n'a qu'une jambe, qu'un bras... pose-t-on ces questions? C'est soit un handicap à la naissance ou un accident...
On ne complique rien. Mais quand il s'agit d'un sens, d'un état au-delà du physique... c'est l'interrogatoire sans fin. Est-on si pauvre en connaissance ou a-t-on toujours cette prétention en soi si prétentieuse de vouloir tout le temps démontrer que ce qui est au-delà du physique est impossible et négatif?
23:00:24
Genny et moi rentrions à la maison, chez elle. Vous vous doutez que le retour a été dans le silence. Si quelques-uns d'entre vous avez doutez, deviné, pensé cela, vous avez raison.
Retirant manteaux, bottes, j'allais dans la chambre, retirer cette robe. Genny y entrait, enlevant ses boucles d'oreille.
Geneviève Dubois - Ça va toi?
snorounanne - Ça va.
Geneviève Dubois - Ma chérie, tu t'en fais trop. Ma mère... ma mère c'est ma mère. Une grande curieuse des choses qu'elle ne connaît peu.
snorounanne - Je m'y ferai. Ce n'est pas ta mère mais c'est moi. Je me sens... parfois vis-à-vis de certaines personnes, je me sens en confrontation. J'ai peur de ne pas être comprise et si je le suis pas... je dramatise. (ouvrant le placard et accrochant la robe)
Geneviève Dubois - (me prenant dans ses bras par derrière) Alors, il te faudra apprendre à dédramatiser. Et je t'aiderai. Si... si tu le veux.
snorounanne - (souriant et embrassant sa main) Je t'aime.
Geneviève Dubois - (m'attirant vers le miroir) Regarde-nous. On fait un très joli couple.
snorounanne - Dans cette tenue... (étant en soutien-gorge et en petite culotte)
Geneviève Dubois - Je t'aime et... je prendrai soin de toi, ma puce.
Et je l'ai perçu comme un son de cloche.
Vous avez tous les honneurs, à présent, d'appuyer sur le bouton jouer de l'audio et écouter autant de fois que ça vous plaira, Sheryl Crow chantant " I shall believe ".
Si vous désirez comprendre mieux les paroles, toujours la solution de copier le titre de la chanson de le mettre sur un moteur de recherche et de demander les paroles traduites en français. Vous serez comblé.
Je vous remercie pour votre intérêt de pencher vos yeux sur ces écrits, ces éditoriaux, ces chroniques. Prochain rendez-vous? J'y serai. À bientôt. Bisous!