Magazine Journal intime

Pourquoi les drames se cumulent-ils toujours ?

Publié le 10 février 2011 par Anaïs Valente

Mardi midi.  Au bureau.  Je viens de déguster un succulent plat de pâtes aux scampis et asperges, agrémenté d’une sauce au Philadelphia poivre et poivron (ou tomate, je sais plus). 

Delicious.

Une heure plus tard, mon état l’est moins, delicious.  Le drame incommensurable.

Comment vous dire… j’ai comme une sorte de gastro-entérite fulgurante, mais sans la gastro, si vous voyez ce que je veux dire.

Pourtant, j’ai mangé le même plat la veille, sans aucun souci.  Un scampi aurait-il décidé de me pourrir la vie et les entrailles, le vilain pas beau.

Bref, me voilà en train de faire des allers et retours entre mon bureau et « les commodités » (waw que ça fait débile, de ne pas utiliser mes mots classiques comme WC, toilettes, djocks). 

Et je fais des allers et retours.

Et j’en fais encore.

Et encore.

Puis ça passe.

Puis ça revient.

ça s'en va et ça revient... et ça me rappelle un air célèbre.

Jusqu’à ce que je réalise que, sur ce coup-là, il est temps que j’aille chercher un petit stock de rouleaux de papier WC, passque j’ai épuisé la réserve.

Je me rends donc à la cave, où ils se trouvent.

Nada.

J’interroge mes collègues de l’autre section (oui, ça en jette grave, je sais, nous avons trois toilettes au bureau + une pour les clients, le super luxe de la mort qui tue, normalement c’est une pour les femmes, une pour les hommes, une pour les clients et une pour les… extra-terrestres j’imagine, mais comme elles sont à des niveaux différents, n’en déplaise à l’inspection du travail, elles sont devenues mixtes).

Et là, le drame incommensurable. Le second drame.  Plus rien en stock.  A peine un chtit rouleau qui traîne.

My god, je vais mourir, là, immédiatement.  L’angoisse me tenaille les tripes, ce qui n’arrange rien à mon état, pour sûr.

Je m’accroche à ce dernier rouleau comme un naufragé à sa bouée, j’ingurgite des Immodium à qui mieux mieux et je fais de savantes prières au Dieu des chieurs pour qu’il m’aide à guérir rapidement…

Le Dieu des chieurs, savoir Immodium, m’entend, et me sauve… enfin me constipe pour les heures à venir…

Si y’a un pruneau volontaire qui passe par ici, qu’il se manifeste, j’en ai bien besoin en ce moment.

wc.png


Retour à La Une de Logo Paperblog

Dossier Paperblog