http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html), CC-BY-SA-3.0 (www.creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/) or CC-BY-2.5 (www.creativecommons.org/licenses/by/2.5)], via Wikimedia Commons">Oui, Louis Vauxcelles est un grand homme. Un rétrograde, un académiste, un conservateur. Et pourtant il est à l’origine de deux des plus grands mouvements artistiques du début du XXème siècle ! Ou du moins de leur nom.
Car Louis Vauxcelles est un critique d’art. Né en 1870, il n’a que 35 ans quand il se fait pour la première fois remarqué dans l’histoire de l’art. En effet, il va visiter le Salon d’Automne.
C’est un salon de peintures qui présente toutes les nouveautés artistiques. Soudain, il entre dans la salle VII. Au milieu de celle-ci, un magnifique buste d’enfant très classique et candide d’Albert Marque. Mais autour, sur les murs… c’est l’explosion : Matisse, Derain, Vlaminck ! Des couleurs violentes, criardes, agressives. Voyant cela, notre bon ami Louis s’indigne. Et le fait savoir dès le lendemain dans le journal qu’il tient en critiquant vertement cette salle. « Donatello parmi les fauves » écrira-t-il.
Du Donatello, on ne retiendra rien, mais des fauves ! Ah ça ! On appellera désormais ce mouvement : le « fauvisme » !
Vous croyez que c’est tout ? Et bien vous vous mettez le doigt dans l’oeil ! Non content d’avoir raté son coup avec les fauves, il a remis ça avec Braque trois ans plus tard en 1908 ! Il critique alors ouvertement sa manière de tout transformer : personnages, paysages, maisons… en cubes.
Et le cubisme est né !
(en image un VRAI Donatello – Je ne peux pas mettre des images des fauves ou du cubisme car en France, elles ne sont pas libres de droits – et que disons-le les héritiers veillent jalousement dessus ! – ce texte est « googlisé »)