Magazine Journal intime

Concours

Publié le 13 février 2011 par Elisabeth Robert

3 ans le 16 mars 2011… 

A 12 ans j’écrivais pour dire ce que je n’arrivais pas à exprimer oralement. De poèmes en nouvelles j’ai appris à imaginer, à observer et à retranscrire la vie des autres au travers de lignes romancées. J’ai livré beaucoup plus de moi, j’ai compris que cette bulle d’écriture était nécessaire à mon équilibre, indispensable même.

Et puis quelques romans publiés plus tard, quelques déconvenues aussi et surtout de chaleureux retours de lectures m’ont donné l’envie de plonger dans le milieu éditorial et de découvrir les différents liens de la chaîne du livre. Eh oui, je ne peux jamais me contenter de la surface, il faut toujours que j’aille gratter plus loin. Un défaut de curiosité qui m’a permis d’apprendre plus qu’au cours de mes années d’études.

Se confronter à la vraie vie, prendre du recul, apprendre avec douleur que l’on survit à tout… tout ceci m’a amenée à créer cette maison d’édition. 

J’ai profité de mon congé parental pour rédiger les statuts, faire les démarches et lancer cette minuscule structure. Aidée au quotidien par ma fille qui n’avait qu’un an, je bénéficiais donc d’une mini secrétaire à temps complet… Un mari pour me soutenir et me seconder, un fils passionné par la lecture, je ne pouvais rêver plus belle équipe pour réaliser mon rêve.

Je venais pratiquement de fêter mes 30 ans et je ne voulais pas avoir de regrets, alors quitte à foncer autant le faire vraiment, et si les portes ne s’ouvraient pas au final ce n’était pas très grave. Je préfère avoir tenté que de renoncer par crainte de l’échec.

Mon ambition était très simple : publier des livres qui me plaisent, avoir un rapport privilégié avec des auteurs de qualité. C’est pour cela d’ailleurs que je préfère laisser passer un manuscrit excellent si l’auteur est exécrable. Il faut une relation de confiance, un lien particulier.

Parfois on s’aperçoit trop tard que le lien était fictif mais on apprend tellement de ses erreurs. 

Je ne cherche pas à devenir une grosse structure éditoriale, le côté roulotte et artisanal est essentiel. 

Pour revenir à la création de Volpilière il faut aussi savoir que le nom de cette maison ne doit rien au hasard. En effet lorsque je signe Elisabeth Robert, je suis fière que le nom de mon père soit associé à mes livres, c’est un lien qui reste malgré l’absence. Alors comment ne pas non plus chercher à faire revivre ma grand-mère, Louise Volpilière, que j’ai tant aimée.

Mon rêve est forcément relié aux gens que j’aime, je ne cherche en rien à ressembler, à me comparer avec les autres maisons. C’est mon petit bout de bonheur à moi que de porter Volpilière au travers des lignes d’auteurs que j’admire profondément.

Je pense d’ailleurs que certains sont déroutés car je ne cherche pas vraiment de textes ni de nouveaux auteurs, à ce jour je ne prends plus aucun texte en lecture car je ne cherche pas à faire de l’argent mais à activer le mode dilettante pour savourer chaque moment vécu au cours de cette épopée littéraire. Un peu dingue, non ? C’est aussi pour cela que j’ai repris une activité salariée en dehors, juste afin de conserver la trésorerie pour publier les livres des auteurs qui m’ont fait confiance depuis le début, qui rament avec moi et me soutiennent si fort. Alors évidemment le rythme est soutenu et les week-ends sont inexistants mais quand on a trouvé ce qui nous rendait heureux on est prêt à perdre quelques heures de sommeil… On aura toute la mort pour dormir.

Ce que j’ai me suffit, pourquoi toujours vouloir plus ? C’est naïf, c’est simplet, mais peu m’importe, depuis le passage à 35 ans j’ai appris à relativiser les pensées et jugements des autres. Je suis en mode sourire quand on cherche à me blesser. Et sincèrement ça change toute la donne !

Depuis 3 ans j’ai eu la chance de faire tellement de belles rencontres pour si peu de mauvaises… Il ne faut retenir que le meilleur et le positif. 

Et voilà… l’anniversaire approche, l’heure du bilan. 3 ans c’est peu et c’est à la fois tellement… Je suis tout simplement heureuse d’avoir osé, heureuse de continuer, heureuse de ces rencontres… Bref un bilan très positif en fait. 

Il y a quelques jours j’ai lancé l’idée d’un concours ou autre en questionnant les lecteurs et amis… Quelque chose pour marquer ce nouveau cap. J’ai été touchée par le nombre de réponses reçues et voici donc ce que j’ai retenu…

Un concours du plus beau photomontage tiré des photos des Salons, des auteurs et des couvertures Volpilière. J’ai déposé tellement de photos en 3 ans sur le site de la maison et sur Facebook qu’il y a de quoi faire.

Il suffira de m’envoyer à [email protected] votre montage en pièce jointe et préciser vos coordonnées.

Ensuite, j’enverrai le tout à l’ensemble des auteurs Volpilière afin qu’ils choisissent le plus joli.

En cadeau : la collection des livres Volpilière.

Date limite pour les envois : 10 mars 2011. 

N’hésitez pas à relayer le principe car plus il y aura de montages plus le choix sera pertinent.

J’espère que vous serez séduits par l’idée. 

Un photomontage max par personne, les auteurs Volpilière ne peuvent pas participer puisqu’ils seront là pour décerner le prix. Mais lecteur ou non, amis ou non, bref qui que vous soyez n’hésitez pas. Et si vous avez des questions : [email protected] 

Les éditions Volpilière c’est juste une petite maison artisanale, une sorte de maison itinérante, un peu comme un escargot. On porte nos livres de Salon en Salon… 

Un grand merci aux auteurs et illustrateurs Volpilière qui sont toujours là pour porter les couleurs de cette roulotte. Un cœur gros comme ça !

Marie Olivier-Ziglioli, Véronique Barbotin, Martine Pagès, Sabine Cristini, Samantha Bailly, France Quatromme, Raphaëlle Albert, Marie-Pierre Ianiro, Flavie Bouyer, Karine Quésada, Lorène Bihorel, Eva Lunaba, Cécile Valée, Richard Keller, Alain Galindo, Yves Pinguilly, Bernard Thépénier, Christophe Loupy, Nicolas Le Tutour, Mathieu Coudray, Pierre Gemme, Daniel Henocq.

Et merci aussi à Mélina Loupia, Frédéric Mazé, Julien Wagner et Franck Vervueren qui ont été sélectionnés lors du concours de nouvelles qui a lancé la maison. 

Et puis merci à tous ceux qui œuvrent dans l’ombre (et qui sont si nombreux que je ne peux tous les citer...) pour me permettre de toujours garder confiance en ce rêve !;) Amis, journalistes, libraires, éditeurs-collègues, organisateurs de Salons, bibliothécaires, auteurs d’autres maisons… 

Et je n’oublie pas les 3 autres membres de l’association Les drôles de dames dont vous entendrez de plus en plus parler dans les mois à venir: Flo, Sarah et Léa !:) 

Voilà, ça fait très remise des oscars mais je crois que c’est bien aussi de savoir dire merci de temps à autre… ;) En plus je n'ai pas besoin de mettre une robe de soirée ou des Louboutin donc ça reste soft, non ?;)


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