En ce moment, si je pouvais passer mes élèves par la fenêtre, je le ferais ! Ouh la... Oh oui ! Ce n'est pas souvent que je m'énerve, et il m'en faut beaucoup pour perdre patience... Mais entre celle qui ne prend pas la correction de l'exercice et me regarde avec des yeux de poisson tout mou (je me comprends) et celui qui ne sait toujours pas, après plus d'un trimestre, que dans le cahier du jour, on trace un grand trait, on écrit la date à cinq carreaux, et on souligne, et tout et tout, je t'assure qu'il faut avoir les nerfs solides ! Et puis il y a aussi celle qui ne fait rien, fait rouler son stylo contre sa cuisse (tiens, ça pourrait faire un super dessin façon Jack, à qui j'ai emprunté l'image ci-jointe) et s'aperçoit au bout de deux minutes (contrairement à ses camarades, moins dans la lune...) que je la fixe en faisant les gros yeux, les bras croisés et tapotant du pied. Et puis aussi celui qui me coupe la parole et ne perd jamais l'occasion de me répondre, et puis celui qui pense que j'ai quatre bras, et puis celle qui s'étale par terre pour soit-disant chercher quelque chose dans son casier. Enfin bon... Rien de très original dans ce que j'évoque là : ces petites irritations du quotidien, tous les enseignants les connaissent ! Ce qui n'empêche pas, très sincérèment, d'avoir, à chaque fois que la moutarde me monte au nez, la sensation que personne, non, personne sur terre, dans la sphère enseignante, n'a pu un jour être plus énervée que moi ! Ce qui n'empêche pas, non plus, que je déteste me transformer en dragon...
Dragonade
Publié le 24 janvier 2008 par MirabelleEn ce moment, si je pouvais passer mes élèves par la fenêtre, je le ferais ! Ouh la... Oh oui ! Ce n'est pas souvent que je m'énerve, et il m'en faut beaucoup pour perdre patience... Mais entre celle qui ne prend pas la correction de l'exercice et me regarde avec des yeux de poisson tout mou (je me comprends) et celui qui ne sait toujours pas, après plus d'un trimestre, que dans le cahier du jour, on trace un grand trait, on écrit la date à cinq carreaux, et on souligne, et tout et tout, je t'assure qu'il faut avoir les nerfs solides ! Et puis il y a aussi celle qui ne fait rien, fait rouler son stylo contre sa cuisse (tiens, ça pourrait faire un super dessin façon Jack, à qui j'ai emprunté l'image ci-jointe) et s'aperçoit au bout de deux minutes (contrairement à ses camarades, moins dans la lune...) que je la fixe en faisant les gros yeux, les bras croisés et tapotant du pied. Et puis aussi celui qui me coupe la parole et ne perd jamais l'occasion de me répondre, et puis celui qui pense que j'ai quatre bras, et puis celle qui s'étale par terre pour soit-disant chercher quelque chose dans son casier. Enfin bon... Rien de très original dans ce que j'évoque là : ces petites irritations du quotidien, tous les enseignants les connaissent ! Ce qui n'empêche pas, très sincérèment, d'avoir, à chaque fois que la moutarde me monte au nez, la sensation que personne, non, personne sur terre, dans la sphère enseignante, n'a pu un jour être plus énervée que moi ! Ce qui n'empêche pas, non plus, que je déteste me transformer en dragon...