Il était une fois une jeune (si si, c’est moi qui raconte l’histoire, je dis ce que je veux), je disais donc une jeune et belle maman de deux adorables bambins, qui devait passer un week-end en célibataire, presque libre et sans attaches, sauf un léger détail, un petit boulet de 2 ans et demi et 13,8 kg. Pas de quoi s’en faire.
Là où l’histoire se complique, c’est lorsque le dit boulet (qui portait bien son nom, en l’occurrence), décida de tomber malade dès le vendredi midi, histoire de bien pourrir le week-end de sa maman.
Mais la jeune, belle et adorable maman, qui avait plus d’un tour dans son sac, n’étant pas née de la dernière pluie (mais jeune quand même, je rappelle), histoire de ne pas gâcher totalement son week-end, tomba alors malade à son tour, dès le vendredi soir, d’une petite bronchite de derrière les fagots.
En effet, tomber malade en même temps que son enfant présente de nombreux avantages, ce que la maman savait bien.
1) avantage n°1 : Un enfant malade est un enfant qui dort.
Sous réserve que le dieu doliprane ait été correctement invoqué, bien sûr. Toutes les 6 heures.
Alors, oui, tu vas me dire que 6 heures, ce n’est pas la durée d’une nuit normale, et tu en déduis, à juste titre, qu’il va falloir se lever durant la nuit.
Oui, mais un enfant au lit à 18h, et qui se lève en petite forme le lendemain à 8h du matin, avec une seule interruption de son sommeil (et donc du tien), ça te laisse à toi aussi le temps de mourir tranquillement dans ton lit. Alors qu’un enfant en pleine forme dès 6h30 du matin, là, tu pleures ta race, lorsque tu craches tes poumons et que tu vois des éléphants roses voler autour de toi sans même avoir pris d’ecstasy.
2) avantage n°2 : un enfant malade est un enfant qui ne mange presque pas
Un demi-biberon, une petite assiette de pâtes… Un enfant malade est facile à nourrir. Il peut même se coucher sans rien manger. Ca tombe bien, tu es dans le même état. Pas besoin de passer des heures en cuisine, donc.
3) avantage n°3 : un enfant malade est un enfant qui ne sort pas
Non, rien à faire, il n’a pas envie de bouger, il reste amorphe sur le canapé, amorphe dans son lit, voir amorphe devant son puzzle, s’il a eu le courage d’essayer de jouer un peu.
Tu peux donc bouquiner tranquillement allongée sur ton lit, la gorge bien couverte, un
4) avantage n°4 : un enfant malade est un enfant câlin
Enfin, câlin, plus que d’habitude. Disons qu’il proteste moins fort lorsque tu réclames un bisou. Hors, malade, on a très envie de câlins (ce qui est idiot, vu qu’on disperse les germes). Bébé, comme maman. De toutes façons, c’est bien connu, les bisous magiques, il n’y a que ça de vrai (et le doliprane, si tu as bien suivi).
5) avantage n°5 : un enfant malade est un enfant qui ne dit pas « non ».
Et ça c’est que du bonheur.
- « Tu finis ton yaourt et après tu vas te coucher ? »
- (d’une petite voix éteinte) « oui, moi fatigué ».
6) Avantage n° 6 : un enfant malade dont la maman est plus malade que lui ne peut pas se plaindre.
S’il essaie, il suffit de lui assener la vérité brute et sans appel : « je suis en train de mourir, je m’occupe de toi après ».
Et c’est ainsi que la maman traversa son week-end, fatiguée, mais satisfaite d’avoir réduit la vilaine maladie de son petit dernier à une simple anecdote, à côté de sa grave pathologie.
Et bien sûr, à la fin, le beau prince rentra, ils vécurent heureux mais n’eurent pas beaucoup d’enfants, vu qu’ils en avaient déjà.
A bientôt mon petit clou !
PS: je viens de passer 5 bonnes minutes à me bidonner, donc je partage, normal. Regarde un peu ce sur quoi je suis tombée:
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