Je parle évidemment de la version originale sortie en 1982 (en décembre, j’avais à peine quelques mois), non parce que la version 2011 (qui est la suite, 27 ans plus tard) c’est pas avant-gardiste et même si la morale Disney n’est pas si marquée que ça, elle reste quand même super présente (et le coup du piratage du logiciel au début du film avec la réflexion « Dites que c’est un argument marketing« , j’y crois à mort… c’est bien Disneyesque de jouer les bons samaritains de l’informatique quand on vend ses licences à prix d’or et qu’on aime pas trop se faire voler pour le coup – enfin c’est pas le premier paradoxe de Disney, rappelons Wall-e et sa morale écolo dérivée en multitude de gadgets non-recyclables)
Bon je fais une pierre deux coups : Tron (1982) à ce que je me rappelle était un bon film au genre avant-gardiste (bon, dans le genre l’ordi prend le pouvoir, y’avait aussi War Games (1983) ) mais que nous apporte la suite Tron l’Héritage (2011) ? Ben une philosophie pseudo-boudhiste (avec méditation transendantale et morale à deux ronds « La perfection ne peut pas être atteinte » ok, et ? )
Mouais, l’histoire est très basique : un super programme qui élimine les imperfections, un programeur-dieu perdu dans sa création, son fils venu le secourir et qui tombe amoureux d’un programme auto-né… euh, bon en fait, l’histoire se résume à « on fait la route pour sortir de là avec des cascades entre les deux pour les gens qui ont payé la vision 3D » et la musique de Daft Punk vaut même pas la peine…
Du Tron original, on ne retrouve qu’une tête de Jeff Bridges liftée en synthèse et des courses de motos spectaculaire (mais ça vaut pas vraiment le coup d’une 3D – j’en ai encore mal au crâne).