Surpriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiise

Publié le 18 février 2011 par Anaïs Valente

Mercredi, je rentre chez moi.  Comme tous les jours quoi, rien de bien original.

J’ai prévu quelques travaux de peinture dans ma new kitchen, où un mur va être recouvert de peinture aimant puis de peinture tableau, troooop coool.

Tout ça pour dire que le bordel règne un peu dans cette cuisine, même si j’y fait dorénavant ma vaisselle chaque jour que dieu m’offre, ce qui est un miracle genre ceusses suivant une visite à Lourdes, je vous le dis.

Mais, malgré l’évier tout beau tout vide, y’a du bordel : des journaux pour protéger, des pinceaux, des pots de peinture, bref du matos.

Ce qui fait que, lorsque mon œil de lynx tombe sur un tout petit truc blanc sur le sol, je suis intriguée, mais pas plus que ça.  Je l’inspecte du haut de mon mètre septante (nan je rigole, je fais un mètre six cent quatre-vingt-cinq en fait, mais c’est long à écrire), je ne me penche pas pour découvrir ce dont il s’agit, je zappe.

Et je décide de me mettre au travail.  Pour ce faire, je me dois de troquer ma superbe tenue de travail (bureau) pour une moins superbe tenue de travail (peinture).

Et c’est en tentant d’ouvrir la porte de mon living pour me rendre dans ma chambre et y revêtir ma tenue d’intérieur sexy à souhait mais que je peux tacher que je réalise que quelque chose cloche.

Quelqu’un est entré chez moi, comme auraient dit papa ours, maman ours et bébé ours (tout le monde a lu Boucle d’or et les trois ours ?). Sauf que bébé ours aurait ajouté, après « quelqu’un est entré chez moi », d’un ton larmoyant « et s’y trouve toujours », et ça, ben moi je veux pas.

Quelqu’un est entré chez moi, car le bidule d’habitude accroché à ma porte, ben il est toujours accroché, mais plus au même endroit.  Moi je l’accroche à la clé.  Là il est accroché à la clenche (en Gelbique, prononcez clinche), ce qui ne facilite pas l’ouverture de ladite porte et ce qui fait que je le remarque illico.

Après un moment d’angoisse genre un tueur en série m’attend quelque part pour me découper en rondelles, la pièce tombe, et je me précipite, telle un papillon sur une fleur gorgée de nectar, vers ma new kitchen.  J’entrouve la porte du frigo et elle fait le bruit caractéristique d’un frigo qui s’ouvre.  Victoiiiiiiiiiire : mon frigo est arrivé.  Enfin.  Après quinze jours d’expectative.  Zétaient censés me prévenir avant livraison (voire après, à défaut), mais zont rien fait, d’où l’effet surpriiiiiiiiiiiiiiiiiiiise.  Une belle surprise, qui m’évite depuis lors d’aller dans mon salon prendre mes victuailles, dans mon vieux frigo posé sur un vieux plaid qui se racrapote chaque fois que j’essaie de le refermer (le frigo).  Et maintenant, j’ai un frigo à hauteur d’homme, enfin de femme, pour mon vieux dos.

Par après, j’ai remarqué les signes du passage des zomdeméthé : le truc blanc c’était de la frigolite, mon paillasson avait été déplacé, de même qu’une passoire qui trainait sur le sol durant les travaux de peinture, et puis ma porte vers la terrasse pas fermée comme moi je le fais.

Je peux maintenant dormir tranquille : ma cuisine est terminée.

Une fois que mon vieux frigo aura rejoint sa famille adoptive, ce sera définitivement le bonheur total et incommensurable.

Vous ne voyez aucun lien entre mon billet d’hier et celui-ci, qui en est pourtant la suite ?

Y’a bien un lien…

Le lien, ce sont les cinq paquets de Siempre achetés la veille et qui traînaient sur ma table à l’heure ou, surpriiiiiiiiiiiiiiiiiise, les beaux livreurs bronzés tablettesdechocolatés de frigo sont venus chez moi… Et zut pour l’effet glamour de la célibataire qui les fait fantasmer la nuit…