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Pompéi et les romaines… (où on parle Q)

Publié le 19 février 2011 par Paumadou

Aujourd’hui c’est samedi ! La semaine dernière, j’ai parlé des égyptiens (ici) et cette semaine, allez, je vous parle des romains pour rester dans la thématique antiquité.

Voici donc un culte qui se déroulait du temps de Rome : le culte à Priape.

Pompéi et les romaines… (où on parle Q)

Priape, c’est un dieu trèèèèès bien monté (cliquez-ici pour voir l’image choquante) et qui surtout à l’avantage d’être toujours prêt à la chose (vous pouvez le voir sur la peinture de Pompéi ci-dessus en petit en haut à droite). Bref, on a de lui des statues, des objets très explicites en forme de phallus érigé (pareil, pour voir une statuette de culte-godmichet cliquez ici). C’est l’occasion de parler un peu de sexualité dans l’empire romain.

La sexualité est très différente alors : on ne parle qu’en virilité. En gros, on a les dominants et les dominés.

Les dominants, ce sont les citoyens romains.
Les dominés, ce sont les inférieurs (non-citoyens, femmes, esclaves, enfants… )

Peu importe que le citoyen couche avec une femme, un enfant ou un esclave (homme ou femme), il n’y a rien de pervers tant qu’il agit avec virilité (après on va dire que les hommes ne pensent qu’à ça… ben voyez où ça les a menés en 476 !!!)

En gros, le concept de sado-masochisme n’est pas pervers s’il est exercé dans le bon sens (mais si, par exemple, le sénateur se fait fouetter par l’esclave, on tombe dans la perversité. Ca ne se fait pas.) Pas de pédophilie, pas de pédérastie, c’est normal si c’est dans l’ordre de la hiérarchie sociale où le dominant domine le dominé (génial pour mon référencement ce genre de phrase

Razz
)

Evidemment, il y a quelques tabous : la zoophilie, la nécrophilie et les unions avec les divinités (oui, étrange mais c’est interdit ! connaissant leur mythologie, c’est étonnant)

Les femmes, même issues de la classe aristocratique ou de la bourgeoisie, ne sont rien. En fait, si l’enfant qui naît est une fille, il y a beaucoup de risques qu’elle soit rejetée, abandonnée ou tuée à la naissance. Seuls les hommes comptent. Si elle parvient à l’âge adulte, elle est mariée jeune et ne sert qu’à faire des enfants. Si son mari meurt, elle doit soit retourner dans sa famille (qui généralement n’en veut pas, c’est une bouche inutile à nourrir) soit se trouver un autre époux.

La seule femme qui peut aspirer à la tranquillité et jouir de ces biens, c’est la veuve qui a réussi à donner 3 enfants vivants au même homme au moment de la mort de ce dernier. Autant dire que ça relève de l’exploit sachant que : les filles étaient rejetées, les jumeaux aussi, les enfants ayant des signes néfastes également (les oreilles en feuille de chou, les yeux vairons, le nez en trompette… ), ainsi que ceux dont l’oracle n’était pas bon ! Après tout ça, l’enfant devait survivre à son bas-âge. Alors en faire trois au même homme tenait du miracle !


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