Magazine Journal intime
Le jackpot
Publié le 20 février 2011 par Gilles Poirier
Retour à Oman demain matin aux aurores. Le sac est prêt avec les trois bouteilles de pinard et les deux saucissons de rigueur, afin d'accompagner le Côtes de Blaye. N'allez pas croire que l'on se met minable, dans les trois bouteilles, il y a une commande de deux bouchtanches pour le chef de commissioning et une seule pour moi, en un mois ce n'est pas abusé surtout que je ne compte pas la boire tout seul. Lever 4h du mat pour attraper le vol KLM vers Amsterdam puis changement de vol KLM pour Abu Dhabi et Muscat. Quand j'ai quitté Oman, j'étais persuadé de revenir dans une semaine et finalement je suis resté 3 semaines à la maison, enfin presque puisque je suis allé faire un petit tour d'hélico sous l'eau, histoire de s'amuser un peu et renouveler mon diplôme offshore. J'ai d'ailleurs bien failli ne pas revenir, car pendant un moment on a parler de m'envoyer en urgence au Brésil. J'aurai bien aimé, en fait. Mais bon ca sera pour bientôt car les procédures de visa ont été lancées et si je ne suis pas parti, c'est parce qu'il fallait 2 mois pour obtenir ce fameux sésame et qu'ils n'ont pas pu raccourcir la procédure. Patience, patience. En attendant, me revoilà reparti avec les mêmes problèmes que quand j'ai quitté le site, à savoir un moteur qui vibre, mais accompagné d'une équipe choc en analyses vibratoires qui vont refaire des essais avec tout pleins d'appareils de mesure et qui sont sensés dire quel est exactement le problème et comment le résoudre. Ces messieurs se vendent à prix d'or voir de platine ou de diamants. Car déjà que nous ne sommes pas vendu bon marché (au client, pas nous directement), alors eux c'est carrément le jackpot.