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A chaud ou pourquoi nous n’accordons pas notre confiance à ce gouvernement

Publié le 21 février 2011 par Khanouf

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A chaud ou pourquoi nous n’accordons pas notre confiance à ce gouvernement :

-   Parce qu’il a choisi son camp dès le début en optant pour l’article 56 de la constitution, en misant sur le probable retour du dictateur.

-   Parce qu’il l’a appelé lui-même au tel et qu’ainsi il a montré le degré de mépris qu’il porte à ce peuple.

-   Parce qu’il s’est caché ensuite derrière des arguments qui n’élèvent pas leur homme.

-   Parce qu’il était un homme sans conviction.

-   Parce qu’il était le premier ministre du dictateur pendant de nombreuses années,

-   Parce qu’il ne pouvait pas ne pas savoir ce qui se passait

-   Parce qu’il n’a pas su claquer la porte.

-   Parce qu’il est faible.

-   Parce qu’il est l’instrument, le petit joujou de l’appareil complexe de l’ancien régime qui a avec cette révolution tout à perdre.

-   Parce qu’il est l’affilié du RCD qu’il vient de renier sous la pression et non par choix.

-   Parce qu’il reste le soutient des barons de l’ancien régime dans les régions.

-   Parce qu’il a laissé des ministres du RCD trop longtemps dans son gouvernement.

-   Parce qu’il ne s’arrête pas de nous insulter en nous réveillant le matin pour le trouver toujours là.

-   Parce qu’il pense qu’il est la continuité et que sans lui c’est le chaos assuré.

-   Parce qu’avec son arrogant entêtement il nous dit tout simplement qu’on est tous incompétent est que la Tunisie ne dispose pas d’hommes de valeur pour la servir.

-   Parce qu’il propage l’idée de « la peur du vide ».

-   Parce qu’il ne prononce toujours pas et clairement la dissolution du RCD et ne demande pas l’ouverture rapide d’enquêtes contre cette entité mafieuse que je n’appellerai pas parti.

-   Parce qu’un militant des droits de l’homme appelle au respect de toutes les opinions mais demande aussi à être vigilent avec les ennemis de la liberté. Le RCD est un ennemi de la liberté, et nous avons vécu cette conviction dans notre chair.

-   Parce que ceci est un cri de colère qui a besoin d’être relayer pour repartir sur des bases solides et avec du sang neuf.


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