Magazine Journal intime

The High cost of living

Publié le 21 février 2011 par Veronique_m
Quand j'ai regardé la programmation du Canada's Top Ten présenté à la Cinémathèque, je ne me suis pas attardée sur le film The High cost of living. Ce n'est que vendredi matin que je me suis rendu compte qu'il passait le soir même et que ce serait peut-être une bonne idée d'aller le voir. Je me suis vite décidée: Zach Braff, Isabelle Blais, et puis Montréal... Un cocktail qui me tentait bien, même si l'histoire n'allait pas être réjouissante:
Nathalie est enceinte, pas bien loin d'accoucher. Un soir, alors qu'elle est seule chez elle, son workaholic de mari étant encore en réunion, elle a des contractions et, inquiète, décide d'aller à l'hôpital en taxi. Elle descend dans la rue attendre le taxi, et se fait frapper de plein fouet par une voiture, dont le conducteur s'enfuit. Nathalie perd son bébé, et remet en question toute sa vie. Henry, l'homme qui l'a frappée, un new-yorkais qui vit à Montréal entre plans louches et vente de drogue, la retrouve, et sans lui dire qui il est, lui offre tout le réconfort dont elle a besoin, tout ce que son mari ne peut pas lui donner. Ils vont se rapprocher, mais il sera impossible pour Henry de faire abstraction très longtemps du drame qui l'a fait entrer dans la vie de Nathalie.

La salle n'était pas bien pleine, beaucoup de gens sont partis après la présentation des Amours Imaginaires à 19h. Tant mieux, j'adore avoir l'écran pour moi, sans têtes devant. La Cinémathèque a beau offrir les sièges de cinéma les plus inconfortables qu'on puisse imaginer, j'étais bien, je ne regrettais pas d'avoir passé deux heures avant le film a me demander ce que j'allais bien pouvoir manger, pour finir par une horrible pointe de pizza sur Granville St.

The High Cost of living est le premier film de Deborah Chow, il a d'ailleurs reçu un prix au prestigieux Festival du film de Toronto, le TIFF. Vendue d'avance aussi bien à Isabelle Blais que j'aime depuis longtemps, qu'à Zach Braff qui a décidément un petit quelque chose d'irrésistible, ni l'un ni l'autre ne m'ont déçue. La fin du film non plus, mais je ne la dévoilerai pas ici, bien sûr. Et comme toujours quand je vois un bon film, je suis sortie de la salle un peu chose, la tête dans les étoiles, un peu décalée, sur le pilote automatique pour rentrer à la maison. Avec l'envie de retourner m'enfermer dans une salle de cinéma très vite. Ça tombe bien, j'y retourne demain.
Je signale en passant pour mes amis québécois que ce film passe le jeudi 24 février aux Rendez-vous du Cinéma québécois à 19h30 au Cineplex Odeon Quartier Latin, en présence d'Isabelle Blais. Maudits chanceux!

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