Magazine Journal intime

Je patisse, tu patisses, nous patissons

Publié le 22 février 2011 par Anaïs Valente

Régulièrement, j’aime faire de la pâtisserie.  Enfin, de temps en temps.  Oui bon, j’avoue, tous les trois ans.

Ce matin, fièvre patisseriesque.  Je sais qu’il me reste six œufs qui se morfondent dans le frigo (à l’origine pour une omelette, mais pour une raison que j’ignore, je n’ai jamais plus envie d’omelette depuis quelques mois, moi qui adorais en déguster avec ciboulette, tomate, jambon, fromage, pommes de terre et j’en passe, chais pas skispass’ – toute change hein ma bonne Dame, même les goûts).

Tout l’après-midi, je me réjouis de faire un petit cake ce soir à mon retour.  Un biscuit de savoie que ça s’appelle.  C’est une recette de ma môman, que j’ai scrupuleusement recopiée dans mon petit carnet magique à recettes que j’ouvre jamais d’ailleurs. 

Il est sympa, le biscuit de Savoie de maman.  Je vous ai déjà donné la recette d'ailleurs.  En plus, il doit pas être trop calorique, car il ne contient pas de matière grasse, hormis celle des œufs.  Bon, j’avoue il est un peu sec, limite étouffe-chrétien, mais si on l’enduit d’une épaisse couche de confiture, voire mieux, d’une énorme couche de Nutella (n'en déplaise à certaines hystériques qui m'agressent quand je parle Nutella, siiii, je vous jure, dingue), ou, encore mieux, d’une somptueuse couche de choco-mousse (recette de ma mère-grand dont je vous ai déjà parlé aussi mais que je ne vous révélerai même pas sous la torture… enfin si allez, si vous insistez, c’est un succulent choco à déguster froid, j’en suis raide dingue - d'un autre côté me demande si je l'ai pas donnée ici, la recette, dans un élan de générosité), ce biscuit de savoie est un régal.  Dans ce cas, niveau matière grasse, la cote d’alerte est atteinte, mais qu’importe hein, je suis pas ici pour veiller à votre cholestérol que je sache.

Me vlà donc chez moi, après une harassante journée de travail, en train de préparer ma… préparation (je manque de vocabulaire culinesque, je le consens).  D’abord j’ai un œuf qui est cassé, le vilain pas beau.  Restriction, ce sera un biscuit de Savoie avec cinq œufs et pas six, qu’importe.  Et puis, le plus agréable, bien sûr, c’est de manger la pâte avant cuisson.  Une tradition qui me vient de ma mère-grand, encore elle, lorsqu’elle faisait des galettes et m’octroyait une monstrueuse et délicieuse cuiller de pâte bien collante, aaaaargh j’en veux (oserais-je me ruer sur le premier vendeur de gauf’ de lièch’ et demander « une gauf’ pas cuite siouplait » en souvenir du bon vieux temps ?).  Mon biscuit de Savoie (j'avais écrit "de savoir", ah ah ah) sera donc tout petit, car je me réserve le quart de la pâte aux fins de dégustation régressive… le bonheur, je veux !

Pas de choco-mousse à disposition.  Pas de Nutella non plus (pour le bonheur des hystériques, nan, j'ai pas de Nutella chez moi, rien que de la confiote). Je me contenterai dès lors de mon biscuit étouffe-chrétien à la confiote.

La recette ?  Six œufs, 200 gr. de farine, 250 gr. de sucre.  Et voilà.  Vous mélangez tout.  45 minutes à four doux (ne me demandez pas le sens de l’expression, je l’ignore).  Au fait, faut battre les blancs en neige avant de les incorporer…  Bon appétit.


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