1- Quel genre de livres écrivez-vous?Des récits, des romans, des nouvelles
2- Quand avez-vous démarré votre carrière d’écrivain?En 1982, avec des chroniques pour le magazine Vidéo-Presse. Mon premier texte en solo fut Dérive, publié en 1993.
3- Où vous installez-vous pour écrire? À mon ordinateur dans ma salle de travail.
4- Quel est votre rituel?Le matin, dans mon lit, j’écris au stylo. Depuis peu, il m’arrive aussi d’y écrire directement à l’ordinateur, grâce à mon portable. J’aime être dans le silence total.Il peut m’arriver d’écrire toute la journée, jusqu’à ce que les yeux me sortent de la tête. J’écris dans l’urgence.
5- Vous considérez-vous comme un auteur de l’Outaouais ou un auteur tout court?Un auteur tout court, ce qui ne change rien à mon attachement pour l’Outaouais. Mon imaginaire se situe dans un ailleurs difficile à définir, surtout au pays de mon enfance.
6- Chez quel (s) éditeur (s) sont publiés vos livres?Remue-Ménage, Vents d’Ouest, Vermillon
7- Avez-vous essuyé plusieurs refus d’éditeurs et comment avez-vous réagi ? Avez-vous déjà pensé publier en auto-édition?À chaque fois, c’est une peine de coeur et une blessure pour l’ego !Publier en auto-édition, non. J’ai besoin du regard critique d’un éditeur. Cela m’aide à raffiner. La diffusion pose problème et je ne suis pas encore assez portée sur les réseaux sociaux ou le numérique pour prédire l’avenir, mais l’avenir est peut-être là.
8- Si vous aviez un million, continueriez-vous à écrire?Bien sûr.
9- Si vous aviez un million, continueriez-vous à publier?Bien sûr
10- Quelle question aimeriez-vous qu’on vous pose, à laquelle vous vous amusez parfois à répondre?Et que répondez-vous à cette question?Je n’aime pas qu’on me la pose, mais j’aime y répondre ! « Quand vous écrivez au je, c’est vous? » Une fois, à propos de l’Enfant du Mékong, écrit au je, un monsieur me dit : « Alors, comme ça, vous avez été danseuse? » « Non, monsieur, mais je me suis cassé la jambe et j’ai beaucoup souffert, comme Julie… » Pauvre monsieur, il ne savait plus quoi dire. Pour Fenêtre sur vie, les gens ne savent pas trop. Impossible pour eux de distinguer le récit de la nouvelle. Alors, j’adore mystifier l’importun ou l’importune ! Il doit répondre tout seul à sa question.
(photo empruntée au site de l'Aaao)