Les Français s’équipent progressivement de lampes fluocompactes, que l’on appelle également des lampes basse consommation. Plus économes en énergie, plus durables – leur durée de vie s’échelonne de 6 000 à 10 000 heures – elles remplaceront définitivement les bonnes vieilles lampes à incandescence de 25 à 100 watts le 1er septembre 2012, lorsqu’elles cesseront d’être commercialisées. Seulement, voilà : le taux de mercure contenu dans ces ampoules interpelle la Commission de la Sécurité des Consommateurs (CSC). Celle-ci aujourd’hui, rappelle quelques précautions d’usage.
Les consommateurs devraient « privilégier l’achat de lampes affichant les quantités de mercure les plus faibles possibles », explique en effet la CSC. Depuis le 1er septembre 2010, cette quantité doit être indiquée sur l’emballage. Et si conformément à la directive n°2002/95/CE, les lampes ne peuvent contenir plus de 5mg de ce métal, la CSC propose de faire baisser ce niveau maximal à seulement 2mg ;
La CSC demande enfin que les pouvoirs publics « déterminent les valeurs maximales d’exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l’air ambiant ». Pour aller plus loin, vous pouvez consulter l’avis relatif à la sécurité des personnes dans le cadre de l’utilisation de lampes fluocompactes en milieu domestique.
Aller plus loin :
rapport de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (juin 2010) ;
Avis relatif à la sécurité des personnes dans le cadre de l’utilisation de lampes fluocompactes en milieu domestique. Source : Commission de la Sécurité des Consommateurs (CSC), 22 février 2011