Magazine Journal intime

I'll always make time for you

Publié le 23 février 2011 par Noalita

Deux, trois nuits que j'ai aboli le sommeil de mes nuits.

Bon voilà c'est comme ça, c'est plus drôle.

J'ai appris, avec le temps, à faire avec.

et perdu depuis longtemps le chemin des somnifères.

Je préfére attendre son retour.

Il finit toujours par revenir :

- asap chéri 

- ok ok, prends ton temps surtout ....connard !!

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Du coup, mon visage est gris dans le miroir, même la lumière du frigo m'éblouit et je suis obligée de m'asseoir pour éplucher deux malheureux navets.

Mon cerveau est en mode "économique" et ne fonctionne qu'aux heures creuses.

Et là, on est en heures pleines,

désolée...

Du coup, depuis ce matin, je fais à peu près n'importe quoi.

J'te jure,

tu me crois sur parole non ?

C'est bien, c'est mieux.

C'est comment une phrase déjà ?

Un sujet, un complément, un verbe ?

....

Du coup ce matin j'ai acheté ce livre (là-haut), j'en ai lu quelques pages cette nuit et je me demande si je vais pas adopter un cochon,

ou une poule,

ou les deux.

Du coup, tout à l'heure j'ai lu sur Vogue.fr que Garance Doré faisait partie des 40 personnalitées féminines les plus influentes de la décennie.

Ah oui, quand même.

Bravo ma caille 

 Garance c'est un peu particulier pour moi, c'était ma belle soeur dans une autre vie.

L'ex de mon petit frère si tu préfères.

(je te ferais dire d'abord)

Je la regarde monter, monter, monter, s'installer à NY la salope, réaliser ses rêves, vivre sa vie de fille passionnée et drôle, avec plaisir.

Qu'est-ce que tu veux que je te dise,

elle a toujours pensé qu'elle y arriverait, ici ou ailleurs et elle y est arrivé.

Presque un cas d'école (viser la lune toujours)

à utiliser dans le cadre de mon boulot. 

Elle a dans les yeux ce petit quelque chose en plus qui a à voir avec la confiance, l'optimisme

et la joie de vivre.

Le talent, le boulot et un zeste de chance ont fait le reste.

La dernière fois que je l'ai vu, juste avant son départ pour NY- la salope, dans le taxi qui me ramenait à la maison, je me disais :

Elle a changé quand même, elle est toujours la même mais elle a changé, un peu, beaucoup, 

inévitablement, implacablement.

Comment ne pas changer dans ces conditions-là ?

Rien de grave ma poule, belle et longue route à toi,

je t'embrasse.

Je vous embrasse fort.

Je vous embrasse fort

(2 fois)

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