Oh Britney my Bitch – Dernier clip de Mme Spears

Publié le 23 février 2011 par Poneyland

Vous l’avez sans doute déjà tous vu, vous avez sans doute déjà une opinion à ce sujet. Mais les Poneys, ardents aventuriers de l’actualité, toujours en quête du dernier truc qui sort et qui fait polémique, a prit son temps (tout juste 24h) avant de se ruer sur le nouveau clip de Britney Spears, Hold It Against Me.
Qui commence comme on s’y attend, c’est à dire mal, très mal. Des types sappés, coiffés, maquillés n’importe comment, s’agitent autour d’une Britney en manque d’énergie, la pauvre enfant après deux grossesses à bien du mal à nous envoyé la patate puérilo-kinky-incendiaire d’un Hit me baby.
Mais les Poneys ont le souci d’honnêteté et regarde toujours un clip jusqu’au bout. Ainsi on se tape les ENORMES logos qui défilent toutes les 20 secondes des sponsos de la mère Spears, endimanchée (ou engoncée) dans une robe de mariée sûr pas de chez Chanel, ses chorés mollassonnes en mode mini-short-cheum, les effets numérico-moderne mon boulle, et puis…
Fin du refrain, cassure, écrans noirs en alternance, réapparaissent à l’écran deux Soeurs Spears en train de se castagner la gueule, la chanson vire totale de bord, enchaînement d’images étranges et pour le coup réussies, le clip se barre en couille.
Le décors futuriste se fait défoncer la gueule à coup de peinture, Britney se pète la gueule dans tous les sens du terme. On note l’apparition de deux trois images hyper fugitives mais juste sale comme il faut, de la chanteuse époque collège (Baby on more time), le montage ultra accéléré supporte nickel les séquences ralenties de Britney en mode Street Fighters, très bonnes.
Ça se termine sur BS saturée en cuir, pas souple, un peu lourdode, un peu pute, un peu sale qui trouve sa voie dans un putisme décalé, un peu vulgaire mais finalement hyper juste par rapport à ces dernières années d’errance.
Niveau sonore, pas de surprise, on n’espère plus des retournements de cerveau à la Toxic. Ainsi à l’image du clip, le début de la chanson n’a aucun intérêt, et n’en prend un qu’à partir de ces fameuses 2 minutes et 30 secondes. Le rythme déstructuré, les sons ultra électroniques prennent le dessus sur la chanson, lui donnant une dimension inquiétante et inattendue.
Donc pour dire à ceux qui n’aurait pas tenu au-delà des 2 minutes 30 secondes, allez voir après, le meilleur est à venir. Voilà, c’est l’aveu du mois des Poneys, finalement on a bien aimé.
So please, encore un petit effort, Brit, and you’ll be back on track.