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Gagner au loto a ruiné sa vie

Publié le 25 février 2011 par Obi3fr

Gagner au loto a ruiné sa vie

En 2002, un Britannique gagnait un peu plus de 11 millions d’euros au loto. Aujourd’hui, il est ruiné, et alcoolique.

A qui le tour ? Merci mais non merci aurait peut-être dû répondre le britannique Michael Carroll quand, en 2002 à l’âge de 18 ans et alors qu’il exerçait la profession d’éboueur, ce dernier décroche le pactole au Lotto. Son chèque de 11,4 millions d’euros s’est révélé être un cadeau empoisonné, avec le recul.

La folie des grandeurs est en effet montée à la tête du jeune homme originaire du Norfolk (ouest de l’Angleterre) tout juste mineur et qui a dépensé sans compter. Enfin si, justement, Michael Carroll a compté. Selon lui, il aurait dépensé quelques 5,8 millions d’euros en dépenses diverses et variées pour sa famille et ses amis (dont quatre maisons au Royaume-Uni et une villa en Espagne). 1,16 million se seraient envolés dans des jeux d’argent et la même somme a servi à investir dans un club de foot écossais, les Rangers FC.

930.000 euros lui ont permis de s’équiper en matériel high-tech comme des télévisions, des home-cinéma, de la hi-fi, etc. Son amour des voitures – notamment des BMW – et des quads lui ont coûté 470.000 euros tandis qu’il aurait dépensé 350.000 euros à organisé des soirées et fiestas plus débridées les unes que les autres et 270.000 euros à acheter de la cocaïne. il précise d’ailleurs au Daily Mail que, dès 2003, il fumait en moyenne 2.300 euros de crack par jour. Oui, son argent est littéralement parti en fumée.

A côté de cela, il ne faut pas non plus oublier 230.000 euros pour se faire construire une piscine digne de ce nom, autant pour acheter des bijoux plus bling-bling les uns que les autres ou encore 115.000 euros pour se payer des prostituées (parfois jusqu’à quatre par jour et ce, pendant huit ans). Ajoutons à cela 64.000 euros consacrés au paiement d’amendes et de PV et notre jeune gagnant se retrouve ruiné et alcoolique moins de dix ans après avoir remporté le gros lot.

Aujourd’hui, âgé 27 ans et divorcé – sa femme en a eu marre et est partie avec leur fille -, il vit tout simplement de ses allocations chômages, soit un peu moins de 50 euros par semaine. Désormais exerçant par intermittence le métier de peintre-décorateur, il a été déclaré en état de faillite le 18 février 2010. « La fête est finie et c’est le retour à la réalité, reconnaît-il au Daily Mail. Je n’ai pas deux sous en poche mais ça me convient parfaitement. Je trouve plus facile de vivre avec 50 euros par semaine qu’avec un million. »

L’histoire pourrait s’arrêter là mais Michael Carroll doit, en outre, faire face à des poursuites judiciaires. Il s’avère que son idée d’organiser des compétitions de démolition de voiture sur le terrain derrière la maison de ses voisins n’a pas convaincu tout le monde dans le village de Downham, dans le Norfolk.

Pire, lassée de ses excès continuels, la municipalité avait même ouvert pendant un temps une ligne téléphonique spéciale pour permettre aux habitants de se plaindre des agissements du millionnaire éphémère. Ce n’est pas pour rien qu’il s’était auto-proclamé le « King of Chavs » (qu’on peut traduire par « roi des racailles »), un titre qu’il avait fait gravé sur le capot de sa Mercedes à l’époque faste.

Reconnu alcoolique et mentalement limité, il vient toutefois d’échapper à de la prison ferme après avoir été arrêté une fois de plus en état d’ébriété au volant de son véhicule. Cela s’est déroulé en septembre dernier où il a été interpellé avec plus de quatre fois la limite d’alcool dans le sang autorisée par la loi. En raison de ses difficultés, il a écopé de « seulement » 4 mois de prison avec sursis et 120 heures de travaux d’intérêt général. Cela s’accompagne de l’obligation de suivre une cure de désintoxication. Un mal pour un bien ?

Source Metro


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LES COMMENTAIRES (4)

Par la prison ruinee
posté le 02 mars à 20:34
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Après le grand succès d’HESSEL, la sortie d’un petit livre, aux mêmes éditions et cette fois-ci d'une auteure encore inconnue : LA PRISON RUINÉE de Brigitte BRAMI. Sylvie Crossman : Brigitte Brami, 46 ans, a passé cinq mois à la maison d’arrêt des femmes à Fleury-Mérogis. Elle en rapporte ce petit chef d'œuvre de pensée et d’écriture, à contre-courant de tout ce qui s'écrit et se dit sur la prison aujourd’hui, où la littérature retrouve sa force de vérité et d engagement. Jef Tombeur : C’est un texte littéraire, vous dis-je, subjectif. D’autant plus précieux, peut-être. LA PRISON RUINÉE par Brigitte BRAMI, aux Éditions Indigènes. 40 pages. 3 euros.

Par la prison ruinee
posté le 02 mars à 20:34
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Après le grand succès d’HESSEL, la sortie d’un petit livre, aux mêmes éditions et cette fois-ci d'une auteure encore inconnue : LA PRISON RUINÉE de Brigitte BRAMI. Sylvie Crossman : Brigitte Brami, 46 ans, a passé cinq mois à la maison d’arrêt des femmes à Fleury-Mérogis. Elle en rapporte ce petit chef d'œuvre de pensée et d’écriture, à contre-courant de tout ce qui s'écrit et se dit sur la prison aujourd’hui, où la littérature retrouve sa force de vérité et d engagement. Jef Tombeur : C’est un texte littéraire, vous dis-je, subjectif. D’autant plus précieux, peut-être. LA PRISON RUINÉE par Brigitte BRAMI, aux Éditions Indigènes. 40 pages. 3 euros.

Par la prison ruinee
posté le 02 mars à 20:33
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Après le grand succès d’HESSEL, la sortie d’un petit livre, aux mêmes éditions et cette fois-ci d'une auteure encore inconnue : LA PRISON RUINÉE de Brigitte BRAMI. Sylvie Crossman : Brigitte Brami, 46 ans, a passé cinq mois à la maison d’arrêt des femmes à Fleury-Mérogis. Elle en rapporte ce petit chef d'œuvre de pensée et d’écriture, à contre-courant de tout ce qui s'écrit et se dit sur la prison aujourd’hui, où la littérature retrouve sa force de vérité et d engagement. Jef Tombeur : C’est un texte littéraire, vous dis-je, subjectif. D’autant plus précieux, peut-être. LA PRISON RUINÉE par Brigitte BRAMI, aux Éditions Indigènes. 40 pages. 3 euros.

Par la prison ruinee
posté le 02 mars à 20:33
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Après le grand succès d’HESSEL, la sortie d’un petit livre, aux mêmes éditions et cette fois-ci d'une auteure encore inconnue : LA PRISON RUINÉE de Brigitte BRAMI. Sylvie Crossman : Brigitte Brami, 46 ans, a passé cinq mois à la maison d’arrêt des femmes à Fleury-Mérogis. Elle en rapporte ce petit chef d'œuvre de pensée et d’écriture, à contre-courant de tout ce qui s'écrit et se dit sur la prison aujourd’hui, où la littérature retrouve sa force de vérité et d engagement. Jef Tombeur : C’est un texte littéraire, vous dis-je, subjectif. D’autant plus précieux, peut-être. LA PRISON RUINÉE par Brigitte BRAMI, aux Éditions Indigènes. 40 pages. 3 euros.

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