A trop vouloir rester au pouvoir après sa défaite dans les urnes, Laurent Gbagbo a conduit son pays dans le chaos. Alassane Dramane Ouattara, reconnu chef d’Etat par la communauté internationale, a eu beau demander à l’ancien président ivoirien de lui céder le pouvoir en lui garantissant une sortie honorable, il a toujours refusé. Un destin à la Kadhafi semble se profiler à l’horizon.
La défaite militaire qui se profile à l’horizon n’est que le résultat d’un homme perdu, devenu fou à la limite, et qui n’a pas les moyens de sa politique. Peut-être que ça va le pousser à la réédition. C’est simplement triste. Déjà, à Abobo, quartier populaire d’Abidjan proche du président élu, au coin dit PK 18, il avait envoyé ses troupes massacrer des innocents. Dans l’Ouest où il vient de perdre deux villes, les FN n’ont fait que riposter, malgré la désinformation ambiante qui disait le contraire, ajoutant même que les ex-rebelles avaient été mis en déroute. Les forces de défense et de sécurité (FDS) parlent de repli tactique…
Pourquoi envoyer tant d’innocents à la mort ? Simplement pour le pouvoir ? Non, Laurent Gbagbo n’aime pas la Côte d’Ivoire. Pour lui, rien que sa petite personne compte. Panafricaniste de pacotille, il se conduit simplement comme un autocrate. Il entrera dans l’histoire par les égouts.