Magazine Journal intime

Écrire, encore et toujours

Publié le 27 février 2011 par Aparily

IMG_2775Plusieurs d’entre vous le savent, Éternellement givrée, qui était prévu le 2 mars, est finalement sorti une semaine plus tôt ! Un petit prématuré et une belle surprise pour cette fin de février où je commence à être tannée de l’hiver. J’ai fait le tour de quelques librairies ces derniers jours et il était là, bien en vue. Et moi j’avais un immense sourire sur le visage.

Chez Archambaut, il y avait même presque autant de tome un et deux que de tome trois. C’est vraiment génial que la sortie d’Éternellement givrée puisse donner un nouveau souffle à la série, deux ans après la sortie de Passionnément givrée.

En tout cas, il n’y a rien de tel que la sortie de son roman pour retrouver l’énergie et l’envie de replonger totalement dans l’écriture et les corrections. Hier soir, j’ai corrigé Ados-2 jusqu’à très très tard dans la nuit. Ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivée d’être totalement emportée par l’écriture, l’histoire et mes personnages. Il y aurait pu avoir un tremblement de terre que je n’aurais même pas relevé la tête de mon clavier et de mon écran.

C’est fou quand on y pense. On crée des personnages, on crée un univers, on crée des intrigues et ensuite on se laisse totalement absorbé par ce monde qui n’évolue que dans notre imagination. On s’attache à nos personnages, on les voit évoluer, parfois on les déteste parce qu’ils ne font pas du tout ce qu’on avait prévu pour eux. Mais quelle aventure ! On sait comment l’histoire commence mais on ne sait jamais vraiment comment elle va finir. Nos personnages prennent vie et on a plus qu’à attacher sa tuque et à les suivre !

C’est un concept difficile à suivre pour ceux qui n’écrivent pas. J’ai essayé d’expliquer ça à une amie, elle n’a pas vraiment compris, mais  m’a dit que c’était un don de pouvoir inventer ces êtres de papier qui prennent tant de place dans nos vies, de pouvoir jouer avec les mots pour écrire des romans, des billets pour son blogue ou même des petits messages uniques à ses amis pour leurs fêtes, leurs mariages, leurs réussites, ou simplement comme ça, parce qu’on en a envie.

C’est peut-être un don, j’en sais rien, mais moi, je crois surtout que c’est un cadeau. OK, parfois, quand on passe 3 heures à réécrire une foutue scène pour finalement tout effacer et fermer son portable d’un coup sec, on peut se demander si ce n’est pas un cadeau empoisonné, mais la plupart du temps, je trouve que c’est vraiment un cadeau magnifique.

Pour finir sur une note humoristique en ce beau dimanche, je suis tombée sur cette page “You know you’re a writer if” (désolée pour ceux qui ne me parlent pas anglais) qui m’a bien fait rire, surtout ces deux-là :

You’ve ever written a scene, outline, synopsis, or character sketch on a restaurant napkin . . . and it wasn’t a paper napkin. (Hum, sans commentaire)

You end an argument with your spouse mother by saying, “Oh, wait, I have to write this down–this is the perfect conflict for my characters! Now, repeat what you just yelled.”


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