1985. Madonna entame la première tournée de sa carrière. The...

Publié le 27 février 2011 par Fabrice @poirpom

1985. Madonna entame la première tournée de sa carrière. The Virgin Tour. Des dizaines de dates dans toute l’Amérique du Nord. Premières rencontres avec son public, des ados qui l’ont découvert avec Like a Virgin. Qui grandissent et vieillissent avec elle depuis lors.
Brainstorming en préparant la tournée pour trouver la première partie qui accompagnera la belle en ballade. Et, à cette époque, le son qui cartonne au nord du continent américain, c’est le Hip Hop.
Run DMC?
Le manager de la Vierge lâche une piste. Puis prend son téléphone et appelle leur manager, Russell Simmons.
Bonne idée, certes. Mais le trio new-yorkais pèse déjà lourd. Et demande bien trop cher. Il y a suffisamment de zéros sur le devis pour les enfiler sur une ficelle et s’en faire un collier.
La Madone va faire la gueule si on ne lui trouve pas du Hip Hop pour sa tournée. Alors Russell propose un truc.
Les Beastie Boys. Autre trio new-yorkais. Blancs comme des culs. Quelques maxis à leur actif mais pas d’album - Licensed to Ill ne sera enregistré que l’année suivante.
Super! Vendu.
Trois punks à peine majeurs qui se défoncent à la bière tous les soirs. C’est ce que Madonna se dégote en première partie de sa première tournée.
La grande classe.
Comme prévu, les trois ploucs font n’importe quoi sur scène. Ils rotent dans les micros, aspergent le public de bière et n’ont qu’une petite demi-douzaine de morceaux à proposer. Quand ils les chantent.
Les Boys se font systématiquement huer. Chaque soir. Mais Madonna les aime bien. Alors elle les garde. Mais elle refuse de poser avec eux pour des photos promos. Faut pas pousser.
Les trois zazous s’en foutent. Backstage, ils font encore plus de conneries que sur scène.  Et ils découvrent le champagne.
La grande classe.
Ils squattent devant tous les flashs qui crépitent, armés de leurs poses de stars et de leurs gueules de cons. Comme sur ce cliché improbable de Glen E. Friedman, en compagnie d’un David Lee Roth fatigué (chanteur de Van Halen) et d’un Sean Penn crispé (jeune comédien).
Elle a eu du flair, la Madone.

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