Après l'émotion que m'avait causé J'étais derrière toi, je ne pouvais pas ne pas être déçue par le deuxième roman de Nicolas Fargues sur lequel je me suis jetée tout de suite après, Beau rôle. Il n'était pas mauvais, non, mais ne m'a pas autant touchée. À vrai dire, je l'ai déjà oublié. Je ne me suis pas du tout attachée au personnage comme avec J'étais derrière toi.
Qu'à cela ne tienne, je repars de plus belle avec Le Roman de l'été que j'ai commencé hier matin, dans le bus évidemment, avec Bonobo dans les oreilles. Trop tôt pour être sûre, mais je le sens bien.
L'histoire en deux mots:
"Pas facile, à 55 ans, de se mettre à la littérature. Surtout par un si beau soleil dehors. Et votre fille qui annonce qu'elle amène une copine italienne pour les vacances. Sans compter les voisins d'en face qui, dès que vous vous décidez enfin à prendre la plume face à l'océan, voudraient vous faire comprendre que, tout ce qu'ils demandent, c'est une vue sur la mer eux aussi. "
Après ça, fini Fargues pour un petit moment, j'ai épuisé les stocks, c'est le dernier roman disponible à la bibliothèque de Vancouver. Une chance, je m'envole bientôt pour une ville où on trouve plein de livres en français...