Quand Claire Boulé a pris sa retraite de l’enseignement, elle savait exactement ce qu’elle voulait faire : s’exprimer par l’écriture et les arts visuels. D’ailleurs elle illustre elle-même ses recueils de poésie et de nouvelles. De nombreux prix ont déjà couronné son parcours. Je ne peux qu’admirer la force de ses mots et l'intensité de son propos.1- Quel genre de livres écrivez-vous? Poésie, nouvelles, roman. Écriture d’abord inspirée par un lieu.
2- Quand avez-vous débuté votre carrière d’écrivain? Commence-t-on jamais une carrière d’écrivain? J’ai commencé à écrire toute jeune, à publier des textes dans des revues scolaires. Puis dans des revues littéraires. Les publications de livres sont arrivées tard dans ma vie.
3- Où vous installez-vous pour écrire? Devant une fenêtre.
4- Quel est votre rituel ? Déjeuner puis café dans mon bureau, regard sur les collines, relecture de ce que j’ai écrit la veille. Souvent musique pour donner un rythme au travail.
5- Vous considérez-vous comme un auteur de l’Outaouais ou un auteur tout court ?Une auteure tout court, évidemment.
6- Chez quel(s) éditeur(s) sont publiés vos livres ?Éditions du Vermillon, Écrits des Hautes-Terres, Éditions David.
7- Avez-vous essuyé plusieurs refus d’éditeurs et comment avez-vous réagi ? Avez-vous déjà pensé publier en auto-édition ? Bien sûr, j’ai eu des refus comme la plupart des auteurs. On continue à écrire et c’est tout. Non, je n’ai jamais pensé à l’auto-édition.
8- Si vous aviez un million, continueriez-vous à écrire ?Quelle drôle de question ! Bien sûr que oui, sinon cela suppose qu’on écrirait seulement pour être rémunéré… C’est très loin de moi. J’écris pour me sentir vivre.
9- Si vous aviez un million, continueriez-vous à publier ? Bien sûr que oui, on écrit autant pour soi que pour être lu.
10- Quelle question aimeriez-vous qu’on vous pose, à laquelle vous vous amusez parfois à répondre ? Et que répondez-vous à cette question ? Que m’arriverait-t-il si je n’écrivais pas ? Je me consacrerais totalement à l’art mais je serais habitée par le manque.
(photo empruntée au site de l'Aaao)