Banksy - Interest in people
Le monde va plutôt mal.
Vous en conviendrez.
Ca s'agite et ça brûle.
Il y a même du sang.
A Paris, capitale de la mode, la semaine du prêt-à-porter est lancée et le coeur n'y est pas.
Les journaux poubelles anglais ont sorti, ce qu'ils sortent toujours, la merde sous le décorum.
John Galliano, le créateur chéri de Bernard Arnault, esseulé, aviné, vieux clébard aux abois, qui raconte n'importe quoi.
Porte de sortie.
On le retrouvera peut-être pendu.
Rubrique faits divers, deux lignes.
Qu'importe.
Que le spectacle continue !
Le défilé a été maintenu. Annulé, ce n'était pas possible, hein, trop de millions à perdre.
Et la foule était là.
Dès fois qu'on aurait pendu le nouveau mal-aimé en place publique.
Le goût du sang, rouge érotique, ivresse du peuple.
Mais non, le Président Directeur Général viendra rappeler qu'une collection Dior, c'est le fruit inestimable, de l'effort collectif des petites mains anonymes en blouse blanche uniforme. Bla bla bla. Bla bla bla. Oui, oui, celles toujours trop payées à 50€ au dessus du smic, oui oui, celles qu'on licencie sans façon dès que les courbes des banquiers et des actionnaires s'affolent d'un chouïa vers le bas, oui celles-là.
Communication bidon d'une troupe d'insincères de haute volée.
Laissons donc Dior à Cotillard.Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu