« Acheter un pneu chinois n'a jamais donné du travail à un employé de Michelin France. »
C'est ce qu'écrivait Marianne2 il y a quelques semaines, tout en oubliant évidemment que, si cette phrase est vraie, de nombreux Chinois permettent aux ouvriers de Clermont-Ferrand d'avoir du travail. La nouvelle usine de Shenyang étant en construction et n'ouvrant ses portes qu'en 2012, le manufacturier importe une partie des pneus de France.
Bien avant les Chinois, il y a eu les Italiens avec Pirelli, puis les Japonais qui ont inondé l'Europe avec leurs produits. L'arrivée des Chinois n'est donc qu'une continuité dans un marché concurrentiel, même si les coûts de production jouent en faveur de l'Empire du Milieu. Autre bonne nouvelle donnée par le Quotidien du Peuple, ce sont plus de 1000 personnes qui vont se succéder pour réaliser les tests de qualité, et former les 3500 employés.
Dans ce marché de l'automobile en pleine expansion, Michelin tient à renforcer sa position après le rachat des parts de son ex-associé chinois Double Coin. En plus des pneus, la Chine est le premier pays asiatique où Michelin va proposer ses célèbres cartes routières avant de mettre à la disposition des Chinois divers services sur Internet en liaison avec la cartographie.
Malgré les râleurs de service, ce qui est nommé mondialisation fait partie de notre quotidien, et il vaut mieux pour nos entreprises qu'elles soient dedans plutôt que dehors.
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