LA PARISIENNE
Pour fêter mon retour de deux semaines dans la capitale, j'ai donc décidé de les dédier à Paris.
Et c'est tout naturellement que je replonge dans mes anciennes chroniques pour ressortir 'La Parisienne'.
Je n’aime plus Paris !
Je me demande même si je l’ai déjà aimé…
Je vous entends déjà avec vos arguments à la mord moi le nœud !
« Oui Paris est une ville magnifique chargée d’histoire, la culture en bas de chez soi… » Et bla et rebla, mais là est tout le problème :
Les Parisiens en sont fier… Je dirais même les parisiens sont fier !
Vous l’aurez compris le problème à Paris c’est le Parisien …
Mais il existe une espèce bien plus nocive et bien plus vicieuse que celui ci : LA PARISIENNE !!!
Je vois bien ça comme titre d’un film d’horreur ou d’un thriller à la Hitchcock …
La parisienne hautaine, pleine de chichi, un look sur mesure, travaillé mais sans en avoir l’air… Vous fusillant d’un regard, pauvres déchets de banlieusard !
Qu’est ce qu’un beauf pour une parisienne si ce n’est tout individu qui ne vit pas à Paris…
Il y a plusieurs sortes de Parisiennes hautaines, mais je crois que celle avec laquelle j’ai le plus de mal c’est la jeune bourgeoise bohème… Avec son petit air de rebelle des quartiers chics (tout comme la Punk Parisienne).
La jeune bourgeoise bohème fait très souvent une école d’art, de philosophie, de littérature ou de photographie, elle se sent donc ainsi l’âme d’un Picasso, d’un Freud, d’un Verlaine ou d’un Warhol… Cette jeunesse décalée au goût de champagne, de sancerre voir de cocaïne.
Quoi de plus branché que de parler d’Art avant de s’envoyer en l’air ?
C’est comme si elles pensaient détenir le monopole de richesse intellectuelle, alors que la plupart sont simplement des « artistes en papier mâchés » qui finiront par reprendre une école de commerce payé encore une fois par leur gentil Papa…
Mais attention la jeune bourgeoise bohème a besoin de son indépendance et son espace artistique pour créer librement… Elle prendra donc un studio près de son école avec un petit emploi à mi-temps l’histoire de montrer à tout le monde que ce n’est pas dur de s’en sortir (pas comme ces milliers de chômeurs qui se la coulent douce en banlieue)…
Bref je m’excite tellement avec cette chronique que je vais m’arrêter là pour ce soir et aller rejoindre Morphée…
Finalement, quand on y réfléchit bien, un bon psy ne tarderait pas à prononcer le verdict : " Trop d'engouement pour la détruire, dans le fond
vous l'aimez cette parisienne !"