****
Le but du voyage était un petit village isolé au bout du bout d'une piste qui courrait entres les dunes et un désert de pierres. La chaleur sur le chemin était plus qu'étouffante et la climatisation tournait à plein régime dans les véhicules. Une fois arrivés, quand on est sortis des voitures, la chaleur nous a frappé comme un coup de massue sur l'arrière du crâne et le soleil brûlait nos yeux à travers les verres fumés de nos lunettes de soleil.On nous a invité à prendre le thé dans la maison du chef du village, un personnage fatigué à la peau luisante de sueur et aux manière ralenties par la chaleur. Dans le village tous semblaient avancer au ralenti, nous y compris. Comme si avancer à travers l'air chauffé à blanc était aussi difficile qu'avancer en marchant dans la mer. On a fini par nous conduire à nos quartier où nous nous sommes effondrés à même le carrelage qui n'était même pas frais. L'air à l'intérieur redevenait néanmoins respirable. On se posait quand même la question du pourquoi. Pourquoi être venu jusqu'ici, au milieu de rien, dans ce pays où avancer d'un mètre coûte plus que faire le marathon de Paris. On a appelé l'académie et la semaine suivante on avait la télévision.
****B.O.S.T. :
Dessins :
- Sud
- Tunis
- Tunis
- Tunis
****