Il n’a pas trouvé mieux pour me répondre que d’écrire dans une langue que je ne lis pas. Là, j’ai décroché mon téléphone :
- C’est dingue comme tu es susceptible ! Je ne te pensais pas si macho.
- De quoi parles-tu ? Je viens à peine de t’écrire une déclaration d’amour.
- En arabe ? Merci, c’est super mais je n’y comprends rien. Tout ça pour réaffirmer ta petite supériorité. Dis plutôt directement que tu ne supportes pas toutes les corrections que j’ai faites à ton document !
- Désolé, c’est toi qui mélanges tout. Je ne pensais pas que tu prendrais par déclaration en arabe comme un affront. Pour moi, c’était juste un acte poétique.
- Pour toi, seulement, c’est bien ça le problème ! Pour moi, c’est un acte politique ! Voilà ce que tu veux me dire : tu es peut-être reine dans ta langue. Mais pour lire la mienne, tu peux aller te rhabiller ! Tu n’es même pas capable d’en déchiffrer l’alphabet…
- Là, c’est toi qui es susceptible !