Ségolène Royal c’est l’endurance, le travail, la foi, l’abnégation. Tant mieux pour les sondeurs de l’enterrer très tôt. C’est un mal pour un bien. Peu importe cette frénésie sondagière, ces discours mortifères et autres arguties alambiquées, elle est incontournable et chacun sait, à gauche comme à droite, qu’il faut plus que jamais compter sur elle. Est-ce une volonté délibérée de la faire disparaître des médias ? Sans doute.
Ce poker menteur ne peut avoir de résultat. Tout d’abord, faut-il rappeler à nos chers sondeurs qui refusent de dire leurs critères de sondages, que Ségolène Royal, pendant qu’ils traficotent leur cuisine insipide, mâtinée d’hypocrisie et de malhonnêteté intellectuelle, elle, travaille d’arrache-pied ? C’est ainsi que Ségolène Royal a un calendrier bien fourni.
Cette haine que certains vouent à Ségolène Royal, actuellement la seule personnalité politique proche des masses populaires qu’elle rencontre tous les jours s’explique aisément. N’ayant pas de clan, elle est un danger pour l’oligarchie financière. Elle a compris leurs desseins. Elle est la seule qui peut éradiquer cette spirale infernale de la destruction de l’Etat.
Après bientôt 5 ans de sarkozysme, la France peut-elle encore se permettre de retomber dans l’erreur avec les pseudo favoris des sondages ? Celle-ci (erreur de l’élection de Sarkozy) a conduit la France dans le déni démocratique, une politique liberticide, la montée des extrêmes, le racisme, la cassure de tous les acquis sociaux, la fin programmée de la France. La destruction du cognitif hérité des vrais héros de la République, dont Nicolas Sarkozy a profané les sépultures doit s’arrêter.
Ségolène Royal incarne ce renouveau, ce new deal sans lequel, la France deviendra une coquille vide, un pays sans chauffeur ou du moins, avec à sa tête un dirigeant qui ne pensera qu’à son profit personnel et à celui des siens. Une course vers un néo-populisme abscons où, celui qui se montre le plus à la télévision pour asséner sa haine de l’autre, est plébiscité. Dans quel monde vivons-nous ?