Eric Bietry-Rivierre
09/03/2011 | Mise à jour : 13:05
Le musée de Nantes montre comment les peintres de la première moitié du XVIIIe siècle ont été très inspirés par les tragédiens.
(Envoyé spécial à Nantes)
La question semble ardue. Comment, dans la première moitié du XVIII e siècle, le peintre, qui, comme le disait Nicolas Poussin, «fait profession de choses muettes», représente-t-il les passions? Mais la réponse est simple. Elle est donnée d'une manière brillante et pédagogique au Musée des beaux-arts de Nantes. Antoine Coypel et son fils Charles-Antoine, Jean-François de Troy et Carle Van Loo, tous peintres d'histoire, artistes officiels des puissants, ont copié-collé à volonté les artifices des metteurs en scène. Heureusement que le copyright n'existait pas…