Le Coucou du Haïku
Il glisse en silence
À peine une ride sur l’eau
Le grand cygne fier
Laideur lavée de grâce
Et soudain le monde est beau
Saison des amours
Les deux cygnes s’affrontent
Des gerbes d’eau
Non loin de là leur Belle
Lisse ses plumes blanches
Sur l’étang brumeux
Je les ai vus nageant
Les deux cygnes blancs
La nuit de pleine lune
Deux fantômes entre les joncs
©Adamante