[West life stories 1/3]

Publié le 29 janvier 2008 par Gfthanos
Parfois j’ai l’impression d’être un véritable automate. Je me déplace, je glisse, la translation se fait suivant des vecteurs qui dépassent mon entendement, et me voici déjà sur des diagonales inattendues. Je ne perds pas une seconde, cherchant quelques coordonnées, au contraire, je continue à me laisser porter par le naturel.
Sauf que parfois, le chemin se fait particulièrement compliqué. Je ne parle pas de la boue que je retrouve sous mes chaussures après avoir traversé ma foret façon “Blair Witch”, tous les soirs, dans le noir. Voyez là une légère allégorie, un clin d’oeil au beurre noir aux désastreuses aventures des jumeaux rêveurs. Parce que se livrer facilement, c’est prendre le risque d’un mauvais pour-boire. Paradoxalement.