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Jean-qui-rit, Jean-qui-pleure

Publié le 13 mars 2011 par Go11
Le ski de printemps est une bonne image de tous de nos hauts et nos bas. Un jour, le ciel est bleu, la neige parfaite; le lendemain matin, la nature vire sa cuti et tout semble horrible. En réalité, après une belle saison comme celle que nous avons eu jusqu'à présent, nous voici maintenant en plein régime de giboulées de Mars, avec de la pluie à Park City et de la neige en altitude et des tenues de ski bien trempées quand il est temps de rentrer à la maison. Pourtant, nous savons bien que d'ici la mi-avril, ou même en mai, selon les caprices du temps, nous allons rechausser pour d'autres merveilleuses journées de ski. Pour cela, il est nécessaire de bien se rappeler comment les choses se passent et de ne pas sombrer dans le désespoir du moment. Il faut donc conserver une imagination positive, une mémoire bien réelle et visualiser de manière un peu créative le retour à de meilleures conditions.
Jean-qui-rit, Jean-qui-pleureC'est du reste exactement la façon dont nous semblons fonctionner: Lorsque l'on s'apprête à passer au « point bas » nous nous retrouvons en chute libre et passons encore bien plus pas que le point où il serait approprie d'être désespérés. Je ne pense pas que l'exaltation marche de la même façon; nous touchons le sommet sans jamais arriver à la stratosphère. Nos pensées négatives, tout comme la loi de la pesanteur, ne font pas que nous tirer vers le bas, elles creusent un immense cratère à l'intérieur duquel toutes nos misères peuvent prendre racines. Comme tout le monde, je n'échappe pas à ce processus de me faire trop et c'est pourquoi je suis toujours en train de fouiller dans ma mémoire pour bien me dire qu'il y aura toujours du soleil après la pluie. Pour le prouver que cette théorie du cyclique fonctionne comme il se droit, aujourd'hui est une de ces journées magnifique et nous sommes de retour à la normale, donc aucune hésitation: Je vais skier!

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