Ce billet fait référence en partie au billet que j’ai nommé : « Parle moi d’toi » dont l’action s’est déroulée dimanche dernier à la cafétéria. Encore la cafétéria vous dites ? Oui, je n’y peux rien, c’est là que ça se passe pour le moment et ce récit concerne une autre nouvelle employée qui, c’est logique, n’est pas la même que celle du précédent billet. Une employée qui ne travaille que les fins de semaines.
Outre le regard qui, pour moi, est un élément important de séduction, la voix joue aussi un rôle important. Une voix nasillarde, caverneuse, grincheuse, vieille matante, stridente ou plus grave que la mienne ne m’allume pas, au contraire. Au surplus, les « sontaient » et le français châtié des années ’60, style ONF, ne m’allume pas du tout même si j’aime les accents et les différentes façons de dire les choses. Une belle voix, ça allume mon sens de l’audition et cette femme, elle a toute une voix…
J’ose une approche, on verra bien ce que ça donne.
Après avoir commandé mon repas, alors que j’attendais pour autre chose, je me suis avancé au comptoir et « Il faut que je te dise que je te trouve très jolie. »
Surprise, hésitante. « Merci… heu, même avec ma résille ? »
« Oui, mais tu sais, ce n’est pas la résille qui fait ou défait ta beauté. »
Alors là, elle a vraiment rougit. Elle se dandinait d’une jambe à l’autre, ne sachant plus quoi dire autre que : « Ce ne sera pas long, dit-elle, mon collègue va revenir avec le reste de votre commande. »
« Ah oui, tandis que le commis va chercher ce qu’il manque, la cuisinière est très gênée. »
« Oui un peu, c’est pour ça que j’époussette le comptoir… » Sourire. Regard. Voix.
Puis le commis est arrivé avec le restant de mon dû qu’elle m’a remis avant de lui souhaiter une bonne journée.
« À vous aussi, à dans deux semaines alors. » Me dit-elle.
N’ai-je pas écrit que la séduction me rendait parfois nerveux ? C’est ce que je voulais dire.