Divulguer, sans céder à la passion, le péché d'un
frère, on le peut pour deux raisons : pour le corriger, pour être utile à un
autre. Hors ces deux cas, en parler soit à l'intéressé, soit à un autre, c'est
le blesser ou médire de lui, sans pouvoir échapper à la déréliction de Dieu ;
nous tomberons nous-mêmes dans la même faute ou dans une autre, et les
reproches d'autrui, ses médisances sur notre compte, nous couvriront de
honte.
Maxime le Confesseur : Troisième
centurie