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snorounanne reçoit ce soir... (article 93)

Publié le 17 mars 2011 par Snorounanne

veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, lire le descriptif auparavant, merci.

Les vieilles chaussettes ressortent!

J'ai une question pour vous mesdames et messieurs. Quelle serait votre position si vous appreniez après x de temps, la personne avec laquelle vous échangez beaucoup de sujet de conversation serait, en fait, une menteuse, une mythomane qui vous aurait dupé, si, si, si! Après tout ce temps? Non seulement vous, d'autres personnes aussi mais concentrons l'événement sur vous.

Fermeriez-vous les yeux et feriez-vous semblant de poursuivre cette camaraderie, cette amitié en émettant cette crédibilité que: si j'arrêtais de lui parler, si je l'ignorais complètement, à qui je parlerais? Cette personne n'est pas méchante...  elle ne m'a rien faite, sauf que de raconter des histoires mensongères.

Mais n'est-ce pas là qu'il faut réagir? Sommes-nous trop bons, trop bonnes pour laisser cette personne continuer son oeuvre, son chef-d'oeuvre? Accepteriez-vous que votre enfant vous fasse ce même scénario de jour en jour et cela chaque fois que vous aurez une conversation avec?

Non... bien sûr que non. On éduque pas les enfants à mentir, à créer des choses qui donnent de l'intérêt, de l'importance à leur histoire et à leur personne. Il faut les reprendre. Alors... pourquoi avec une autre personne, sommes-nous porté à faire semblant? Pourquoi tant qu'à faire semblant de l'écouter, de le croire, de ne pas le lui dire ou tout simplement s'indifférer, s'en éloigner ou l'ignorer?

Où est le moment d'agir? Quand cette personne m'aura fait quelque chose? Après des années d'écoute... n'est-il pas venu le moment de mettre fin? Ah... je vois. Encourageons-les à continuer de mentir, de fabuler de façon mensongère. Si nous tolérons ces choses... peut-être parce que... nous en faisons du semblable, non? Réfléchissez-y. Et énoncez-moi votre position.

Lundi 14 mars 2011

heure: 20:02

Nous présentons la série télévisée la plus divertissante jusqu'ici, mesdames et messieurs et c'est nulle autre que "snorounanne reçoit ce soir"!

snorounanne - Ce soir, nous aurons comme invité une grande dame de scène, une grande interprète, une grande... je sais même pas si elle est grande... à mon avis, elle est grande par son humour, ses monologues, ses chansons, sa prestation, sa personnalité. Elle est née,... (voyant que le régisseur me faisait des signes) bon... y a un problème, monsieur le régisseur? (il me disait que quelqu'un était en ligne au téléphone) Vous... vous, vous me dites que j'ai un appel? Que je dois... quoi? Appeler? (je ne comprenais pas, c'est ça le direct) Non j'ai pas à appeler... alors? (il recommençait au tout début) Quelqu'un est en ligne, au téléphone et je dois... oui? Je dois lui parler, c'est ça? Eh bien!  C'est inattendu! Okay... si je dis allô,... la personne va m'entendre? Okay! Allô? (silence) Allô, allô? Y a quelqu'un?

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On ne me la fera pas deux fois, cette surprise-là...

Ce qui suit a été francisé en français pour votre bonne écoute, mesdames et messieurs.

Lady Gaga - Allo ma belle snorounanne! Surprise! Je sais, je sais... c'est encore trop tôt mais... comme je ne suis plus invitée à ton émission, je passe par le téléphone pour te souhaiter un heureux anniversaire en Juillet... euh... on me dit que c'est le 12. Je me trompe pas?

snorounanne - Non... non, vous avez le bon chiffre, la bonne date et tout le reste, Lady Gaga. (surprise et mal à l'aise gardant le sourire) Je vous remercie.

Lady Gaga - Je peux chanter le thème de Bonne Fête, si tu veux?

snorounanne - On a pas de pauses publicitaires à dérouler?  Euh... (frottant le sourcil avec le pouce) pas gentil ce que je dis... Lady Gaga?

Lady Gaga - Oui snorounanne?

snorounanne - Pour une surprise, c'en est toute une. Merci. Et pour ce qui est de chanter la Bonne Fête,... (on entendait Lady Gaga la chanter) Ça y est... elle la chante... (m'adressant aux gens dans la salle) Je lui ai pas demandée, vous savez. Okay, c'est beau. Merci Lady Gaga. Vous êtes charmante. Les gens vous embrassent en studio. Bye bye! (le technicien coupait la communication) On applaudit Lady Gaga! (applaudissements sous pression)

Nous allions en pause commerciale pour trois minutes environ et je prenais ma tasse de café et le buvais en projetant un regard vif sur l'équipe. Dans l'écouteur d'oreille, on m'avait priée de faire les choses avec élégance. Je suis allée aux sources et cette surprise venait de nulle autre que Lady Gaga, ayant payé presque toute l'équipe. Dédé a été mon informateur, lui seul, avait su y résister. Et il en avait été bien assez prévenu, la dernière fois.

J'étais furieuse! Et je vous le dis tout de suite, mesdames et messieurs, après l'émission, les oreilles m'ont chauffée sous les crachements du boss, monsieur Péladeau.

Au retour en studio, à l'émission, j'avais enfilé d'autres vêtements et j'espérais que cette surprise n'allait pas se réaliser en réel... que Lady Gaga soit cachée derrière... non, dans un gâteau gigantesque... j'espérais n'avoir pas soulevé des sirènes d'alerte chez le boss. J'étais un peu plus calmée.

snorounanne - Nous revoilà en direct à l'émission "snorounanne reçoit ce soir" et tenez-vous bien, mesdames et messieurs, les gens à la maison... C'est une personnalité qui nous a divertie pendant de nombreuses années et je vous dresse son pedigree de cette grande dame. Elle est née à Sherbrooke, un 23 novembre 1933, elle a grandi dans cette ville de "factries" qui lui inspire quelques très beaux poèmes et de superbes chansons.

- À 17 ans, elle débarque à Montréal où, après avoir terminé l'école normale, elle enseigne pendant une très courte période. Elle entre au conservatoire d'art dramatique et pendant l'été elle se joint à la roulotte de Paul Buissonneau et devient mime.

- À sa sortie du conservatoire, son premier engagement est un rôle à Radio-Canada dans une série pour enfants intitulée Rodolphe. Vinrent ensuite La famille Plouffe, La Côte de Sable, Le Pain du Jour ainsi que Grujot et Délicat.

- L'avez-vous reconnue? À snorounanne reçoit ce soir, voici madame Clémence Desrochers!

Elle faisait une entrée remarquable, les gens se levaient de leur siège en l'applaudissant fièrement. Elle saluait les gens en studio, avec une petite révérence et saluait la caméra, pour les gens à la maison qui nous regardaient.

Je l'applaudissais également avec un doux sourire franc et l'accueillais d'une bonne et tendre étreinte. Oui... pour un instant, j'ai comparé Clémence à ma mère. Pour l'âge, la jeunesse, la joie dans leurs yeux et leur coeur. Je lui désignais de prendre le fauteuil ce qu'elle fit spontanément.

snorounanne - Bonsoir madame Clémence Desrochers! Comment allez-vous?

Clémence Desrochers - Tu parles tu d'même à ta mère, snorounanne?

snorounanne - Euh... non... pourquoi?

Clémence Desrochers - C'est ça. On est pas à l'autre poste hein? Alors, parle-moi pour que j'te comprenne. (sourire taquin)

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 Elle a 77 ans, un âge seulement car elle n'en paraît pas!

snorounanne - Madame Desrochers?

Clémence Desrochers - C'était qui la p'tite blondinette pas toute habillée sur... sur l'écran derrière?

snorounanne - Ah elle? Lady Gaga.

Clémence Desrochers - R'garde... fais comme si je t'avais pas posé la question. (riant) Bon... je peux te tutoyer? J'ai entendu dire qu'ici, on pouvait se le permettre même si on se connaissait pas.

snorounanne - Tutoyez-moi, noyez-moi, faites de moi ce que vous voulez. En autant que vous ne me chantez pas le thème de Bonne Fête. (regardant la caméra d'un air narguant) Vous avez donc bien sauvegardé cette fraîcheur de... de, de, de jeunesse, madame Desrochers.

Clémence Desrochers - Je m'arrose soir et matin avec un peu d'engrais. (petit rire étouffé) Ça que tu voulais savoir? La recette?

snorounanne - Non.

Clémence Desrochers - Parce que j'avoue bien... j'avouerai bien humblement que... moi aussi, je ne cuisine point.

snorounanne - Vous me soulagez.

Clémence Desrochers - Pis appelle-moi Clémence. Y a aucune honte à ça.

snorounanne - Clémence? Cette émission a été conçue, vous savez pour quoi?

Clémence Desrochers - Pour les has been! Les has been... les ceux et les celles qu'on a shipés dans le fond de leur décor parce qu'y était passé date. C'est ça?

snorounanne - Vous en savez des choses, vous. Farce à part...

Clémence Desrochers - Ça veut tu dire que j'ai l'air d'une dinde? 

snorounanne - Voyons! J'oserais jamais penser ça de vous, Clémence.

Clémence Desrochers - Prends pas ça au sérieux, je plaisante... ma p'tite. (tapochant le genou)

snorounanne -  Il me semblait que vous aviez pris votre retraite? Et on vous revoit sur la scène pour vos 50 ans de métier, ça s'raconte. (encore des applaudissements)

Clémence Desrochers - C'est de la faute aux spectateurs, sont incapables de se passer de moi et moi je suis incapable de me passer d'eux. Je voulais aussi parler de littérature, puisque c'est rare que je parle de ça.

snorounanne - Vous avez toujours joué entre le tragique et la joie. Pourquoi est-ce que vous êtes si unique Clémence? 

Clémence Desrochers -  Parce qu'une Clémence c'est bien assez! Ce que je veux raconter, c'est toujours parce que j'ai un besoin d'amour. Le rire est un moyen de vivre et c'est pour ça que je joue entre le rire et la tristesse.
 

Madame Clémence Desrochers passait d'un sujet à l'autre en faisant rire l'auditoire. Elle prenait le temps de raconter l'histoire de son père, de sa mère et de son arrivée dans le milieu artistique.

Clémence Desrochers -  J'étais censée être maîtresse d'école et ce fut un fiasco. Quand le conservatoire d'art dramatique s'est ouvert, j'ai quitté l'enseignement et je suis partie étudier à Montréal. Mon professeur de français me trouvait ridicule. Disons que mon passage au conservatoire n'a marqué personne. Par chance, la télévision est tout de suite arrivée après et j'ai commencé ma carrière là.

snorounanne - Par chance, oui.

Clémence Desrochers - Je commence tu à... à vous ennuyer? (sourire)

snorounanne - Au contraire, nous sommes tous suspendus à votre écoute. Dites? Racontez-nous votre passage à l'école avec les soeurs.

Clémence Desrochers -  On m'a appelée la Démence des clochers, parce que ma carrière m'a servit de me venger de tout ce qui me faisait suer dont les soeurs. Je disais des choses qui ne se disait pas dans le temps, mais le succès vient avec l'étonnement des gens qui trouvent ça surprenant qu'on est capable de dire des choses comme ça.

snorounanne - C'est pas là qu'on vous a, certes, déclaré sainte, n'est-ce pas?

Clémence Desrochers - Non pis je le serai jamais! (autre petit rire étouffé)

snorounanne - Et vos débuts difficiles à la télévision et dans les boîtes à chanson?

Clémence Desrochers - J'ai fait mes débuts dans des boîtes à chanson qui étaient avant des clubs. Disons que les hommes qui venaient nous voir étaient ceux qui prenaient de la bière et ne s'intéressaient pas du tout à ce que je disais sur la scène. J'ai également donné des spectacles devant 7 personnes, alors qu'on était 6 sur la scène.

Et après quelques pauses commanditaires en revenant à l'émission, l'heure passait trop rapidement, Clémence osait aussi parler de son histoire d'amour.

Clémence Desrochers - Ça fait 40 ans que je suis avec la même femme. Me suis dite, yé temps que je la sorte, elle!C'est pour ça que j'ai écrit la chanson Les deux vieilles. Ça m'a pris du temps à avouer que j'aimais les femmes, mais je me suis rendue compte que je n'avais à cacher l'amour de ma vie. Et parlant d'amour... snorounanne, tu l'es toi aussi et... et avec une femme pis je remarque la bague au doigt. Félicitation!

snorounanne - Eh bien félicitation pour vos 40 ans de bonheur, Clémence et merci. On arrive malheureusement à la fin de cette émission.

Clémence Desrochers - C'tu d'valeur hein? (buvant tranquillement le café)

snorounanne - Et avant de quitter, ma chère Clémence, j'aimerais souligner aux gens les dates en vigueur de vos prochains spectacles. Et avant de mettre les dates de vos présentations, on a ceci à vous montrer. On regarde ça ensembles!

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 Oui c'était elle, toute jeune

Clémence Desrochers - Mon doux... Se peut-il que ce soit pas moi hein? Elle a l'air beaucoup plus jeune que j'en ai l'air.

snorounanne - C'est bien vous, Clémence, et vous aviez quel âge, vous rappelez-vous?

Clémence Desrochers - Si je me rappelle, eh bien... non... mais, je vais faire un effort. J'avais peut-être 15 ou 17 ans... oui, je pense.

snorounanne - Une vraie beauté! Oui? On m'indique qu'il faut que je fasse rapidement. Alors, les voicis, mesdames et messieurs, les dates. Je les nommerai et vous les verrez sur votre écran. 50 ans de métier ça s'raconte!

10 avril 2011 - 15h
Georges-Codling (Sorel-Tracy)
billetterie : 450-780-1118
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16 avril 2011 - 20h
Pavillon Arthabaska (Victoriaville)
Billetterie: 1-800-387-2262
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17 avril 2011 - 14h30
Salle Philippe-Filion (Shawinigan)
billetterie : (819) 539-6444
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29 avril 2011 - supplémentaire
Théâtre du Petit Champlain (Québec)
billetterie 819-820-1000
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30 avril 2011 - supplémentaire
Théâtre du Cegep de Trois-Rivières
billetterie : 819-380-9797

snorounanne - Et tout ça dans la bonne humeur! C'est tout pour ce soir, mesdames et messieurs et je remercie honorablement Clémence Desrochers d'être venue, ce soir. Ce fût un très grand plaisir. Merci infiniment!! (on s'embrassait sur la joue) Merci à vous, le public et au revoir tout le monde!

Clémence Desrochers - (la musique, la foule s'animait et les applaudissements) Merci, merci bien. Venez me voir, ça coûte pas trop cher!

Ce que ni vous, mesdames et messieurs et ni vous les plus jeunes n'avez vu, lu encore et qu'il y avait eu une scène dans cette émission qui n'a pas été reproduite et je nous l'ai réservée pour la toute fin, bien entendu.

Mardi soir, nous célébrions l'anniversaire d'un collègue de travail et Genny s'était jointe à nous, terminant sa ronde vers les 20 heures 47 et arrivant dans les bureaux de TVA vers les 21 heures 23. Un collègue, homme d'âge trop mûr, grisonnant et dont sa retraite l'attendait d'ici le mois prochain.

J'étais avec ma douce tendresse bien-aimée après avoir témoigné mes bons souhaits à ce vieux schnock. Une poignée de main, je lui avais servi et pas autre chose.

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Étais-je embêtée ou encouragée?

snorounanne - Non mais.... un schnock comme ce vieux prétentieux, ça ne mérite pas qu'on s'arrache les cheveux à savoir quoi lui acheter, et encore moins le fêter.

Geneviève Dubois - Et tu lui as trouvé quoi comme cadeau? Une pipe?

snorounanne - Dédé et moi, on s'est cotisés. On a pensé que des billets de hockey pour mardi prochain lui ferait plaisir. Canadiens reçevront les Sabres.

Geneviève Dubois - Une pipe aurait suffit, crois-moi. Et puis d'ailleurs, ma jolie... il serait bien toi et moi se présenter comme partisanes à un des matchs de Montréal.

snorounanne - Tu n'aimes pas le hockey.

Geneviève Dubois - Excuse-moi... Tous les samedis soirs, notre famille était devant le téléviseur à regarder la soirée du hockey.

snorounanne - Ah bon. J'avais pas idée que tu flamboyais devant les Canadiens de Montréal. C'est vrai qu'on ne peut les suivre régulièrement étant donné notre boulot.

Geneviève Dubois - Tu peux te procurer des billets avant la fin de la saison régulière?

snorounanne - Oui. Avant tout, il faut savoir quand nous pourrions y aller.

Geneviève Dubois - Avant tes prochaines règles menstruelle, si possible? (sourire moqueur avec clin d'oeil)

snorounanne - Vraiment drôle... Je verrai ce qu'il y aura comme reste des billets en vente. Donne-moi un jour. Un samedi, par exemple.

Geneviève Dubois - Un samedi, ça me convient et toi?

snorounanne - Ce sera donc un samedi. J'ai en mémoire, la date. Le 26 mars, souhaitons qu'il y ait de bons sièges encore. Je ferai les réservations via l'internet. Et je me couvrirai d'une double protection... puisque ça coincidera avec mon code rouge. (Dédé s'approchait de nous)

Dédé - Bonsoir les amoureuses. (levant sa coupe de vin) Vous ne vous ennuyez pas trop?

Geneviève Dubois - Tu as observé qu'on s'ennuyait?

Dédé - À votre place, il  y aurait déjà longtemps que j'aurais fui ces lieux.

Geneviève Dubois - Nous discutions,...

snorounanne - De partir, oui. Il se fait tard et j'ai sommeil. D'ailleurs, je ne sais plus si j'ai nourri suffisamment mes chats, ce matin. Ça m'inquiète, ça me ronge. on y va, trésor? (harponnant son avant-bras)

Dédé - Bonne fin de soirée, mes deux plus belles femmes adorées. (embrassant chacune sur la joue)

Geneviève Dubois - Bon Dieu... snorounanne, qu'est-ce qui t'a pris?

snorounanne - (L'entraînant jusqu'au vestiaire) Tu allais lui dire au sujet de notre soirée prochaine au hockey, n'est-ce pas? Il se serait invité. Et cela, je ne voulais pas.

Geneviève Dubois - C'est ton ami. Ç'aurait été super.

snorounanne - Ce serait bien, aussi, toi et moi que nous sortions sans avoir un chaperon avec nous, tu penses pas?

Geneviève Dubois - Oh... ma belle chérie... tu as entièrement raison. Nous méritons une soirée en amoureuses. On prend nos manteaux?

snorounanne - Oui. (donnant à la réceptionniste le ticket pour les manteaux)

Arrivée chez moi, elle passait donc la nuit et tout le mercredi. Rappelez-vous, c'est notre jour de congé. Au soir,  ce mercredi, nous étions allées faire une randonnée à pied, la température s'y prêtait. Et devant la maison, elle abordait délicatement ce sujet que je craignais en entendre parler, un jour...

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songeant, songeuse, songée...

Geneviève Dubois - Ma mère te rend responsable de la mort de Marcy. (j'ai eu un moment de vertige) Je sais... c'est pas ce qui est idéal d'entendre ce que je vais te dire, ma chouette mais... mais c'est la réalité. Elle pense... en somme, tu as sauvé Karo, alors, elle calcule que tu aurais pu faire le même... le même geste pour Marcy.

snorounanne - (un bouillonnement dans tout mon état d'être) Ça ne se passe pas... (sentant que je crispais)

Geneviève Dubois - Tu n'as pas à m'expliquer, ma chérie. Et tu n'as pas à lui expliquer quoi que ce soit. Ma mère, c'est ma mère et la connaissant bien, je sais qu'elle ne pardonnera pas. À l'avenir, si tu ne te sens pas bien d'aller chez mes parents, je comprendrai.

snorounanne - On manquera les soupers des fêtes... toutes les fêtes d'occasions que ta mère offre? J'aime sa cuisine.

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Pas si terrible cette réponse, vous trouvez pas?

Geneviève Dubois - Elle te sera détestable. En plus... en plus qu'elle boit par ci, par là. Je ne veux pas te faire subir ses véhémences. Je voulais que tu le saches. Je t'aime et je tiens à toi. Je ne souhaiterais pas qu'elle brise notre relation.

snorounanne - On se croirait dans un film...

Geneviève Dubois - Ta mère nous fera de bons petits plats. (sourire agréable)

snorounanne - (sourire épanoui) Oui, elle nous en fera. Ça, c'est sûr.

Geneviève Dubois - Rentrons. Je commence à grelotter.

snorounanne - Chocolat chaud?

Geneviève Dubois - Et une bonne pizza?

snorounanne - Tu commandes et je prépare le chocolat.

Geneviève Dubois - Ne le rate pas hen? (me donnant une tape sur la fesse)

snorounanne - Et depuis quand je rate le chocolat chaud? Le café... ça peut arriver mais le chocolat chaud? (nous marchions vers l'entrée de la maison, se taquinant l'une et l'autre)

Et pour vivre toute l'émotion à cette fin de ce chapître, mesdames et messieurs. Nous allons écouter la chanson qu'interprète une ravissante et merveilleuse femme lors de son passage à l'émission "snorounanne reçoit ce soir"

Eh oui, l'instant est arrivé. Et je vous demanderai de transférer cette voix vers celle que je vous mentionnerai et vous regarderez l'image du même coup. Cette chanson est de la chanteuse Kelly Sweet et imaginez que c'est:

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Genny Dubois "Monroe", la femme que j'aime

Elle m'avait fait la surprise en interprétant cette chanson portant un message si vrai. Eh oui! Elle sait chanter!  Écoutons-la et vous aussi, imaginez que quelqu'un que vous aimez vous chante ce message...

Encore un merci tout sincère pour vos présences en lecture. Soyez-y pour le prochain numéro d'éditorial. Je vous embrasse. À bientôt! Bisous!


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