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Un été en Irlande

Publié le 17 mars 2011 par Aparily

irlandeEn cette magnifique journée de la St Patrick, j’ai envie de vous parler de l’Irlande, un pays que j’adore et ce pour des centaines de raisons, parfois propre à l’Irlande, parfois propre à ce que j’ai vécu là-bas.

J’y ai passé un mois durant l’été 1995 (j’allais sur mes 16 ans) et ce fut assurément l’un des plus beaux mois de ma vie. Je suis tombée en amour avec la gentillesse irlandaise et l’étendue sauvage des paysages. J’y ai aussi vécu des tas de premières fois (d’un coup de foudre en plein ciel, à un concert des Cranberries en passant par une première gueule de bois) et c’est là-bas que ma passion pour les chevaux et l’équitation a vraiment pris naissance.

J’ai vécu 4 semaines au sein d’une famille irlandaise qui vivait à Longford, une petite ville au nord-ouest de Dublin. Ils avaient trois enfants et pour moi qui ai grandi sans frère et sœur, j’ai adoré vivre ce genre de vie de famille. Ok, j’avoue, quand je suis rentrée à Lyon, j’étais contente de retrouver la tranquillité de ma maison parce qu’un petit de 3 ans, ce n’est pas de tout repos !

Mais pendant un mois, j’ai été considérée comme l’un des membres de leur famille et ça, ce fut vraiment génial. J’ai assisté aux réunions de famille du dimanche, aux fêtes organisées par leurs voisins et je peux vous dire que je n’ai jamais senti autant de chaleur humaine émaner d’un groupe de personnes. C’est sûr que c’était les vacances et que tout le monde était détendu mais il y avait des sourires et des rires partout où j’allais.

Nous avons voyagé à travers l’Irlande aussi et j’ai pu contempler des paysages à couper le souffle. Des falaises aux vagues de l’océan qui s’écrasent sur les rochers, de l’étendue de la nature verdoyante qui s’étend à perte de vue. Dommage que le numérique n’existait pas à l’époque parce que j’aurais fait des milliers de photos. J’en ai encore plein les yeux 15 plus tard.

Ce que je retiens aussi de ce séjour, ce sont les discussions sur la foi que j’ai eues avec Mary, la mère de famille, la plupart des Irlandais étant catholiques pratiquants, en tout cas à l’époque où j’y étais. Aujourd’hui, je ne sais pas trop à qui ou à quoi je crois, mais je sais que je crois en quelque chose et c’est en partie grâce à elle.

En ce qui concerne ma passion pour les chevaux, si elle a pris naissance là-bas, c’est parce que les voisins de la famille chez qui je logeais en avaient deux et que j’ai à peu près passé la moitié de mes vacances dans leur écurie ou à faire des ballades en pleine campagne. Avant cet été-là, j’avais déjà fait quelques randonnées en Camargue et, si j’avais toujours adoré ça, ça n’allait pas vraiment plus loin. C’est en Irlande que j’ai appris à connaitre les chevaux, à développer une relation avec eux, à m’occuper d’eux.

Je pourrais continuer des heures sur ce voyage en Irlande. Je pourrais vous parler de ce coup de foudre que j’ai eu dans l’avion (le seul de ma vie !) pour un garçon aux yeux d’un bleu inoubliable et aux baisers qui goûtaient le ciel. Je pourrais vous parler de toutes ses soirées qu’on passait au Pub à jouer au billard et à boire de la Guinness jusqu’à s’en rendre malade (je ne bois plus de bière depuis !). Je pourrais vous parler de ce concert des Cranberries qui fait que je suis incapable d’écouter Zombies et Ode to my family sans avoir des frissons.

Peut-être qu’un jour, j’écrirai un roman qui se passe en Irlande ou peut-être bien qu’une des mes héroïnes de ma série pour ados ira passer l’été là-bas, qui sait ?

Si on me donnait l’occasion de réaliser un vœu, un seul, je pense que je choisirais d’avoir une écurie en Irlande, au bord de la mer, et de partager mes journées entre l’écriture et les chevaux. Ou peut-être que je choisirais de revoir mon coup de foudre (on ne s’est jamais revus après notre séjour en Irlande. Et comme un jour de crise d’adolescence tardive vers 18 ans, j’ai brûlé tous mes journaux intimes, je ne me souviens plus de son nom de famille et je ne peux donc pas le chercher sur Facebook !).

Enfin, heureusement que je n’ai pas à décider de mon vœu maintenant parce que c’est un dilemme digne du Choix de Sophie ça !


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