J’ai vu passer, il y a quelques temps, une remarque comme quoi à 29 ans, Hugo publiait Notre-Dame de Paris.
Bon, à 29ans, Hugo avait déjà publié 5 pièces de théâtre, 4 romans, 6 recueils de poésies.
Faut dire qu’il avait eu la vocation très jeune… et le génie qui suivait. Mais quand même, j’arrive sur mes 29 ans 25 ans depuis 4 ans et j’en suis où ?
Je n’ai rien publié du tout (hormis en autopublication numérique, ce qui ne me coûte que l’audace de vous le livrer quasi-anonymement, et j’ai mis presque que des brouillons, ce qui n’est donc pas une oeuvre valable)
Voilà, je n’ai rien écrit/corrigé/relu/réécrit de valable. Parce que je viens de relire ce que j’avais fait pour Absences postbêta-postcorrection (je l’appelle Absences 1.3… ) et j’en suis pas satisfaite du tout.
Ce qui veut dire que je vais m’y recoller d’ici peu. Et j’ai l’impression que ça sera sans fin…
J’aimerai avancer, me concentrer sur l’écriture et… je me prends la tête sur ce que j’ai déjà écrit parce que cette histoire mérite d’être publiée ! Mais, mes mots sont trop maladroits… Parce que les personnages sont devenus distants (ce qui prouve que je me détache du fond pour aller vers l’essence du truc… mais qui me fout le moral en berne et un mal de crâne à tout casser)
Je n’ai pas l’ambition d’être Victor Hugo (comme d’autres avaient l’intention d’égaler Chateaubriand ou rien), j’aimerai juste arriver à sortir un roman lisible. Et qu’à 29ans, j’ai au moins pu dire « Voilà, j’ai terminé mon roman. »
(pfff… ça me mets un peu plus la pression, ça ! Bon allez, il est 4h du mat à l’heure où je rédige ce billet, on va dire que c’est une pensée normale pour une insomnie…)